GRC Module 1 - Sequence 3 (BTS TOURISME)
Par Ninoka • 13 Janvier 2018 • 899 Mots (4 Pages) • 836 Vues
...
trop élevé,
de donner le temps à l’auditoire d’intégrer les informations transmises,
de souligner l’importance de ce qui vient d’être dit ou de ce qui va l’être,
d’éviter la monotonie dans le discours.
Les silences doivent être de vrais silences et ne doivent pas être remplacés par des « euh ». Il ne faut pas confondre « silence » et « blanc ».
IV – Les différents types d’argumentation orale
Les bases de l’argumentation
L’argumentation est destinés à entraîner des décisions qui doivent être prises sans que le temps soit disponible pour faire entièrement le tour de la question. Mais il s’agit de distinguer « convaincre » par la démonstration et « persuader » par l’argumentation.
Il existe quatre types d’argumentation de base :
L’induction (qui va du particulier au général), on prend un exemple pour illustrer son point de vue ou on cite une personne en modèle pour montrer que l’on a raison.
La déduction (qui va du général au particulier) dont le syllogisme (tous les hommes sont mortels = prémisse majeure, or Socrate est un homme = prémisse mineurs, donc Socrate est mortel = conclusion) et l’enthymème (c’est un syllogisme sans la prémisse mineurs qui est alors « cachée ». « Je pense, Donc je suis ! » (la prémisse cachée est « tout être qui pense existe »)).
Le raisonnement causal (lien de cause à effet) « ce livre se vend bien, ça doit être un bon livre ».
Le raisonnement dialectique (thèse, antithèse, synthèse), s’appuie sur le principe de contradiction et implique l’apport d’une idée nouvelle (la vitesse est utile parce que = thèse / la vitesse est nuisible parce que = antithèse / la vitesse dépend de la maîtrise qu’en a l’homme = synthèse).
Premier cas particulier : l’argumentation contraignante
Elle consiste à imposer ses propres idées essentiellement par la manipulation.
Les différents types d’argumentation contraignante sont :
L’argumentation par l’hypothèse : ce type d’argumentation consiste à mobiliser les conséquences possibles d’un fait... et à les utiliser comme appât ou menace (si on ne nous accorde pas une aide, on licencie cent personnes).
L’argumentation par le paradoxe : a pour but de se sortir d’un mauvais pas par l’humour.
L’argumentation par l’excès : consiste à attaquer un adversaire ou à juger une situation de façon excessive ou caricaturale.
L’argumentation du non-gaspillage : (on a commencé il faut continuer).
L’argumentation de la « pente fatale » : consiste à prévenir qu’il ne faut pas mettre « le doigt dans l’engrenage » (Si on cède sur un point, on cédera sur les autres).
Second cas particulier : l’argumentation par le questionnement
Elle peut mettre l’interlocuteur en difficulté :
Questions de controverse : force à la franchise (Est-ce votre avis ou celui de votre direction ? )
Questions de conscience : servent à faire culpabiliser l’interlocuteur, à l’obliger à se justifier (de quel droit dites-vous cela?)
Contre-questions : servent à gagner du temps ou permette d’éviter de répondre à une question (réponse à une question par une autre question).
L’argumentation par le questionnement peut orienter les réponses de l’interlocuteur :
Questions suggestives : induisent la réponse (vous ne prendrez pas de dessert?)
Questions conclusives : ont pour but de fermer le dialogue (rien à ajouter?)
...