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Corpus de textes - Balzac - Le Colonel Chabert (1832).

Par   •  5 Avril 2018  •  1 984 Mots (8 Pages)  •  1 005 Vues

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Contenu du texte : L'avoué rend visite au colonel à l'hospice de la Vieilesse en compagnie de Godeschal. Le monologue de Derville est semblable à une conclusion , soit la fin du roman. Ce qui confirme son statut de porte parole de l'auteur.

Problématique : Nous allons nous interroger sur quel vision du monde et de la societé nous donne le roman.

Annonce du plan : Nous montrerons dans un premier temps que l'extrait est un dénouement marquant la fin du roman et qui nous laisse nous interroger sur les tristes aspects de la société lors de la Restauration. Puis en quoi cette conclusion nous présente une réfléxion sur la condition humaine et l'écriture romanesque.

On peut remarquer que l'histoire se repète. Les procédés de narration sont les mêmes de la première à la dernière pages. Cela commence par des exclamative "Allons ! encore notre vieux carrick !" (p.6 ) et "Qu'elle destinée !" L'histoire tourne en rond et bien qu'elle avance elle revient toujours au même point. Comme nous le confirme Derville "Sorti de l'hospice des enfants trouvés , il revient mourir à l'hospice de la vieilesse" en parlant du Colonel. Le dénouement est donc semblable au début du roman et l'histoire semble former une boucle. Il part de l'hospice pour y revenir pour mourir. Sa vie se termine de la même manière dont elle avait commencé. La comparaison des deux hospices est semblable à une allégorie sur la mort et la vie.

Cette conclusion est porté sur le Colonel et la societé et également l'avoué en lui même. Le pathétisme de la vie du colonel est marqué par "cet échec" Cet échec est bien présent lorsqu'on lit "après avoir , dans l'intervalle , aidé Napoléon à conqéurir l'Egypte et l'Europe" Un héro à la vie grandiose et rempli d'aventure , qui est désormais réduit à un chiffre ( Phase de l'antichambre et de l'hospice. ) et qui à volontairement rénié son existence et son identité sociale dans ce Paris qui ne lui correspondait plus. Le mot "destinée" semble mettre le colonel sous l'emprise de la fatalité. Etait-ce son destin de finir dans le néant ? Nous allons retrouver cette fatalité dans la conception de Balzac du monde et de la justice.

Lors de cet extrait nous apprenons également la fin de Derville. "Moi , je vais vivre à la campagne avec ma femme , Paris me fait horreur." Tout comme le colonel , il refuse également à son identité d'avoué. Nous pouvons considérer ca comme une mort symbolique et cela rejoint l'idée de 'boucle'. "Combien de choses n'ai-je pas apprises en exercant ma charge !" Nous laisse entendre qu'il excercait son métier depuis longtemps , et pourtant tout comme le Colonel , peu importe à quel point il aura essayé de se battre pour ses idéaux , il reviendra au néant et abandonne délibéremment son identité.

Nous pouvons également voir une pointe d'ironie "Vous allez connaitre ces jolies choses-là" Qualifiant avec un adjectif positif les choses qui le dégoute. Ces "choses" sont ces conclusions sur la société dont il affirme y'avoir "trois sortes d'hommes." Ce passage est marqué par le dégout et nous montre sa vision ( La vision balzacienne ? ) du monde et de la societé.

Il y'a donc trois sortes d'hommes : Le Prêtre , le Médecin et l'Homme de justice. Tous trois recueuillents les confidences de leurs "patients". Le vêtement noir qu'ils portent est interprété par Derville de façon métaphorique , comme étant un vetement de "deuil de toutes les vertues , de toutes les illusions." Nous pouvons penser que par ses illusions et ses deuils sont dû aux espoirs placé en eux comme étant des hommes de pouvoir. Et cela nous confirme son dégout de la Justice semblant ne rien faire et étant remplise d'illusion. ( Cela nous ramène encore une fois au Colonel Chabert , voulant récupérer son argent et berné par sa foi en la justice il finit seul et sans identité sociale. )

Derville énumère les 'crimes' dont il a été témoin. "J'ai vu mourir , un père dans un grenier ,sans sous , ni maille , abandonné par deux filles auxquelles il avait donné quarante mille livre de rentre" Son métier lui offre la clairvoyance et il peux donc avoir accès aux "mensonges sous lesquels la plupart des familles parisiennes cachent leur existences."Ce qui lui permet de se dresser une image du monde et de la condition humaine. Et elle semble l'écoeurer , et il nous le montre à plusieurs reprises "Le plus malheureux des trois est l'avoué." "toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité." Le verbe 'croire' et le mot 'vérité' se rejoigne pour nous interroger. En faisant une fracture entre le réel et l'imaginaire il nous amène a nous poser la question : 'Est-ce que la société serait basé sur le mensonge et l'image superficiel ?'

Conclusion :

Nous pouvons conclure que la noirceur du monde se trouve dans la vérité. L'avoué a une vision pessimiste et est dégouté par les actes humains parce qu'il connait justement leur vices. Sa clairvoyance lui donne une vision réaliste du monde et c'est toute sa laideur qui en resssort. Le roman nous amènne à nous questionner sur la condition humaine et sur la vérité , qui est un champ lexical très utilisé. Cette vision pourrait être comparé avec "Les misérables" de Victor Hugo.

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