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Corpus de texte - Comment les auteurs dénoncent-ils la responsabilité de la société dans la pratique de l'esclavage ?

Par   •  6 Novembre 2018  •  835 Mots (4 Pages)  •  678 Vues

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cet euphémisme traduit que l’auteur reconnaît la responsabilité de société face à ce problème. Le discours de Douglass est lui aussi très frappant par les termes utilisés et conclut sur la phrase suivante : "en matière de barbarie révoltante et d’hypocrisie éhontée, l’Amérique règne sans rivale".

En second temps, on peut voir par quels moyens l’auteur passe pour exprimer cette dénonciation. On constate dans ces extraits que l’auteur donne directement la parole à l’esclave, dans le cas de Voltaire, ou l’auteur, l’orateur s’exprime au nom des esclaves. Le premier texte, nous peint le personnage nègre qui s’est couvert de désillusions en arrivant en Europe et qui a beaucoup souffert; il explique qu’il a perdu deux de ses membres pour avoir mangé du sucre sans permission des "seigneurs les blancs". Il s’exprime avec colère : "les chiens, les singes, les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous"; hyperbole qui accentue le fait qu’ils sont moins bien traités que des animaux. Victor Hugo et Frederick Douglass se comportent eux, en porte-parole des esclaves. Le premier nous dépeigne le cas de Fantine, et paraît engagé dans ses écrits, il parle de "ce douloureux drame", rejette la faute sur la société, et s’indigne devant l’acceptation et l’indifférence de la société, et s’inquiète de la descente aux Enfers de la protagoniste. Douglass, se présente aussi en qualité de grand orateur, porte-parole des Noirs américains. On ressent la forte colère, l’amertume qu’il ressent à travers, par exemple, la prétérition au premier paragraphe : "si je pouvais (…) railleries, (…), reproches, (…), sarcasmes, (…), critiques". On pourrait aussi insister sur la gradation de "grandiloquence" à "hypocrisie", termes très forts qualifiants les sermons et grâces des blancs américains du XIXè siècle.

On peut, secondement, qualifier ces extraits, de discours humanistes, car on retrouve un certain nombre des valeurs humanistes dans les idées énoncées notamment dans le premier texte lorsque l’esclave évoque les messes : "nous sommes tous enfants d’Adam, blancs et noirs. (…) Nous sommes tous cousins issus de germains" et en tire la conclusion qu’on ne peut pas affliger de telles violences entre pairs.

En conclusion, ces trois textes traitent de différentes sortes d’esclavage mais utilise les mêmes moyens pour convaincre le lecteur ou du moins l’inciter à réfléchir, se mettre en question à propos de l’esclavage.

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