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Par Christopher • 26 Février 2018 • 846 Mots (4 Pages) • 687 Vues
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place en 1860 des camps de redressement visant à châtier ces adolescent dont le cas est considéré comme sans espoir. Les conditions de vie y sont dégradées et dégradantes mais tel est le but, mettre l’enfant dans un état de soumission total. Cependant une prise de conscience apparaît au début du XX ème siècle et on développe alors l’idée d’un accompagnement psychologique et juridique mais cela ne prendra malheureusement pas effet dans ces « prisons » pour adolescents. Un an après le mouvement de révolte en 1934 à Belle-Ile-En-Mer, l’idée d’assister ces adolescents en difficultés revient sur la scène juridique et éducative et les premiers changements seront enfin appliqués dès 1937. Notons la nécessité d’attendre deux dizaines d’années pour que ces bagnes soient définitivement exclus des mœurs.
4. Comparaison de documents
Il est criant que le point commun à ces trois documents est la représentation des jeunes adolescents délinquants et leurs conditions de prise en charge à travers différentes époques (de 1860 à 1938 selon le document 2, en passant par l’événement qui fera tout basculer, la révolte de ces jeunes en 1934 s’évadant de la maison de redressement de Belle-Ile-En-Mer (document 1,2 et 3).
Jacques Prévert, dans son poème, met un point d’honneur à nous décrire le traitement de ces adolescent, de par ses réduplications des mots « Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapant ! » et les termes « coups de clefs », « bête traquée ». L’idée de nous informer sur le comportement envers ces mineurs est reprit par Jacques Bourquin qui débute son article par la critique du système au XIX ème siècle qui avait pour n’avait plus pour mission d’éduquer ces enfants mais plutôt de les soumettre à une maltraitance telle qu’ils n’auront de choix : s’y soumettre ou la mort. Le document 3, en nous dévoilant le synopsis du téléfilm Les Vauriens raconte aussi ces conditions qu’un des protagonistes a vécût.
Dans ces documents nous y retrouvons aussi ce sentiment de libération, que ce soit dans le poème où la dernière strophe nous laisse avec une image d’oiseaux volant librement ou dans l’article de presse de Jacques Bourquin que nous terminons avec l’information que ces établissements de torture sont définitivement bannis des mœurs.
Ce poème et ces deux articles de presse ont définitivement le même objectif, dénoncer ce qu’il s’est passé.
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