Dans quelle mesure peut-on dire que Léonard de Vinci est un artiste complet?
Par Orhan • 9 Octobre 2018 • 1 785 Mots (8 Pages) • 781 Vues
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classer ses innombrables notes. Il commence à travailler La Joconde (1503-1506 puis 1510-1515) qui est habituellement considérée comme un portrait de Mona Lisa del Giocondo. Pourtant, de nombreuses interprétations au sujet de ce tableau sont encore discutées.
En septembre 1513, Léonard de Vinci part pour Rome travailler pour Julien de Médicis, frère du pape Léon X, membre de la riche et puissante famille du même nom. Au Vatican, Raphaël et Michel-Ange sont tous deux très actifs à ce moment
« Les Médicis m’ont créé, les Médicis m’ont détruit », écrivit Léonard de Vinci, sans doute pour souligner les déceptions de son séjour romain. Sans doute pensait-il que jamais on ne lui laisserait donner sa mesure sur un chantier important. Sans doute connaissait-on aussi son instabilité, son découragement rapide, sa difficulté à terminer ce qu’il avait entrepris.
E) Dernières années en France (1515-1519)
Le château du Clos Lucé à Amboise est la dernière demeure de Léonard de Vinci. C’est désormais un musée consacré à son prestigieux occupant.
Il part travailler en France en 1516 avec son assistant artiste-peintre Francesco Melzi et Salai, où son nouveau mécène et protecteur, le roi de France François Ier l’installe au manoir du Cloux où il a passé son enfance. Âgé de 64 ans, Léonard de Vinci traverse les Alpes à dos de mulet, apportant avec lui trois de ses toiles majeures : Saint Jean Baptiste, La Vierge l’Enfant Jésus et sainte Anne et La Joconde.
Le souverain le nomme « premier peintre, premier ingénieur et premier architecte du roi » avec une pension annuelle de mille écus. Peut-être à la cour de France, s’intéressait-on plus au peintre, à l’artiste qu’à l’ingénieur et, jusque-là, seuls des Français s’étaient attaché l’illustre Florentin en qualité d’artiste : en Italie, il n’avait jamais été engagé que comme ingénieur.
En lui donnant le château du Clos Lucé, François Ier dit à Léonard : « Ici Léonard, tu seras libre de rêver, de penser et de travailler ». Il n’est pas le premier artiste à recevoir cet honneur ; Andrea Solario et Giovanni Giocondo l’avaient précédé quelques années avant.
Au Clos Lucé, Léonard travaille à de nombreux projets pour le roi. Ex : aurait inspiré l’escalier à vis de Chambord.
Le 23 avril 1519, Léonard de Vinci, malade depuis de longs mois, rédige son testament devant un notaire d’Amboise. Emporté par la maladie le 2 mai 1519 au château du Clos Lucé, à l’âge de 67 ans. Selon la tradition, mourut dans les bras de François Ier
Enterré à la collégiale Saint-Florentin du château d’Amboise (selon ses dernières volontés)
Léonard de Vinci, toute sa vie célibataire et n’ayant jamais eu ni femme ni enfants, lègue l’ensemble de son œuvre considérable, pour la faire publier, à son disciple préféré et élève depuis ses dix ans, Francesco Melzi. Il lui offre notamment ses manuscrits, carnets, documents et instruments.
Vingt ans après la mort de Léonard, François Ier dira au sculpteur Benvenuto Cellini :
« Il n’y a jamais eu un autre homme né au monde qui en savait autant que Léonard, pas autant en peinture, sculpture et architecture, comme il était un grand philosophe. »
II. Ses apports scientifiques (parler de sa méthode, de ses carnets, …)
> Il a écrit aussi des récits d’aventures fantastiques ou romanesques. Il utilise des petits carnets pour noter au fil des jours des observations. Goût du secret, ou effet de son écriture de la main gauche, une partie de ses notes sont écrites à l’envers pour être lues avec un miroir.
Il avait, à une époque où la science était bien différente d’aujourd’hui, la volonté de trouver de nouvelles voies de recherche, de poser de nouvelles questions.
III. Ses apports artistiques (parler de ses œuvres, du sfumato, …) > un art nouveau ?
Indéniablement Léonardo da Vinci inaugure un art nouveau par sa forte influence sur la composition et la façon de peindre les contours. Il est avant Rembrandt, mais aussi avant Raphaël.
Dans la composition du tableau, La Vierge aux Rochers (vers 1488) constitue une date : la structure pyramidale du tableau, rompant avec une symétrie simple des ateliers Toscans de la période précédente, ouvre la voie : ce sera le classicisme. Quant à la façon de peindre, Léonardo da Vinci invente le sfumato : le contour du dessin des personnages s’affine par rapport aux artistes antérieurs. Il y avait un contraste net entre le contour du personnage et le fond du tableau. Léonard « noie les contours dans la vapeur de l’air » (A. Chastel). Il va aussi associer plus étroitement la figure et le fond en paysage. Il y a dans cette association une progression de la Vierge aux Rochers à Mona Lisa, pour aboutir à Sainte Anne.
Dans l’étagement des couleurs enfin Léonard introduit, au lieu d’une gamme de couleurs pleines, « saturées », des « valeurs » dont l’étagement va constituer le clair obscur.
Conclusion
Léonard de Vinci était très doué sur le plan artistique et sur le plan intellectuel. Il a travaillé énormément dans tous les domaines qui l’intéressaient et que pouvaient atteindre les grands esprits de l’époque. Il avait une grande exigence de qualité : pour lui, en sciences, en technique comme en art, pas d’autre mesure que l’excellence.
L’œuvre artistique de Léonard est quand même en partie marquée par l’inachèvement de plusieurs tableaux importants. Certes, les circonstances, les voyages, les changements politiques, ont contribué à l’empêcher d’achever certaines œuvres, mais l’on peut penser que certains artistes moins exigeants auraient parfois choisi de terminer rapidement…
Innove, repousse les limites de ce qu’un artiste peut faire
Certains considèrent qu’on ne pourra jamais faire mieux, qq chose de divin comme si c’était Dieu qui guidait sa main, peut se permettre
Complet et extrêmement talentueux dans tous domaines, sciences, art
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