PEUT-ON DIRE D’UN ACTE QU’IL EST INHUMAIN ?
Par Ninoka • 5 Février 2018 • 1 690 Mots (7 Pages) • 952 Vues
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d’avoir plusieurs avis sur ce qu’est le bien ou le mal et donc sur ce qui est ou n‘est pas un acte inhumain. L’inhumanité est le fait d’agir de manière immorale avec des conséquences très lourdes dans une société. Il n’y a donc pas de contradiction dans le fait de dire d’un homme qu’il a commis un acte inhumain. La morale c’est l’homme qui la fabrique, puisque ce sont les règles de conduite dans une société, mais la société n’a pas toujours existé. Rousseau disait que c’est la civilisation qui a développé l’immoralité de l’homme. En effet quand la société est apparue il a fallu instaurer des règles pour vivre les uns avec les autres. Ainsi est apparu en même temps que la société, la jalousie de l’autre et l’inégalité. Alors les hommes les plus bas dans la hiérarchie ont voulu et veulent toujours que tous les hommes soient sur un même pied d’égalité. Ils agissent donc non pas suivant leur conscience morale mais suivant leur instinct pour assouvir ce besoin. Mais l’inhumanisation est-ce réellement étranger à l’homme et au contraire être humain est-ce bien dans notre nature ? La morale est une faculté innée, mais il faut apprendre cette faculté et la développer c’est pour cela qu’il existe le processus d’humanisation. Ainsi l’immoralité est en nous puisque nous sommes obligés de faire des règles pour agir bien pour la civilisation, alors en fait il est facile d’accomplir des actes dits immoraux puisque cela semble être notre nature.
Il n’est pas naturel d’agir moralement, on peut ainsi prendre l’exemple des enfants dans la cour d’école. Certes ils jouent, mais ils se chamaillent, se tapent les uns et les autres si ils ne sont pas d’accord, ils se "piquent" les jouets, ils n’ont pas acquis les valeurs morales, puisqu’elles ne sont pas en nous directement, on les apprend. Ce n’est donc pas si naturel… Mais nous sommes dans l’obligation de respecter la moralité puisque nous vivons avec les autres et il faut se soumettre à certaines règles pour qu’il y ait une cohésion sociale.
les règles morales ne sont pas cataloguées, on les apprend au fur et à mesure de notre vie. Ce qui pose le problème de relativité... On apprend ces règles par les personnes qui nous entourent. Nous avons donc le choix d’être d’accord avec les valeurs que l’on nous apprend ou de ne pas l’être, ce qui implique que notre conscience morale n’est pas forcément dotée des mêmes valeurs que notre voisin. La morale est plutôt superficielle dans le sens souple, ainsi notre conscience morale n’intègre pas toutes les valeurs de la société. De plus il est tout à fait possible de ne pas écouter notre conscience morale. Cependant il existe les droits de l’homme pour dire ce que celui-ci a le droit de faire ou non et ainsi juger et punir certains actes. Notamment grâce à cette déclaration, les hommes s’entendent partiellement et arrivent à vivre en communauté. On pourrait se dire que c’est mal de juger, que c’est relatif, puisque l’on juge par rapport à ce que l’on connaît. Ainsi forcément un acte commis par un homme pourrait être vu comme malsain par un autre. Mais si il n’y a pas de jugement, la civilisation pourrait-elle exister ? Grâce au jugement, les hommes qui ont commis des actes dit « immoraux » et les hommes qui n’ont pas commis d’actes de ce genre mais qui auraient pu le faire, comprennent qu’il y a des actes qui sont mal et que ceux-ci ne doivent pas être commis pour maintenir une certaine cohésion sociale. En effet nous sommes obligés d’avoir certaines valeurs, tel le respect d’autrui, pour vivre correctement les uns avec les autres. La différence entre les hommes et les animaux, c‘est que les hommes ont besoin de vivre ensemble alors que ce n’est pas le cas chez les animaux. C’est ce qui rend l’homme homme et non animal. L’homme par sa conscience morale fait des choix, alors que l’animal lui n’obéit qu’à son instinct. Les règles morales et les jugements sont donc là pour éviter que l’homme, qui a parfois tendance à oublier qu’il a besoin d’autrui, commette des actes dit « immoraux » voir inhumains qui détruiraient la civilisation dont l’homme a tant besoin
Pour conclure, tous les hommes ont une conscience morale qu’ils décident d’écouter ou de rejeter suivant la situation dans laquelle ils se trouvent. L’homme qui a commis un acte inhumain a préféré écouter son instinct, ainsi il se fait juger par d’autres hommes qui eux même ne respectent pas forcément parfaitement la morale. Cependant ce jugement est utile, puisqu’il permet la civilisation, sans jugement nous serions des animaux sans conscience. Nous pouvons donc dire d’un acte qu’il est inhumain pour juger, punir et faire comprendre des actes qui sont graves et qu’ils ne sont pas à faire en société. Cependant si un acte grave a été commis c’est que cela est la nature de l’homme et qu’il est parfois difficile d’effacer l’animal qui est en nous. Mais Albert Einstein disait « il ne faut pas désespérer des hommes puisque nous sommes
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