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La Liberté

Par   •  28 Décembre 2017  •  1 555 Mots (7 Pages)  •  326 Vues

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Ainsi la liberté serait une condamnation ? Donc pour sortir de cette condamnation il serait peut être préférable d'encadrer la liberté ? De la limiter afin de la rendre plus positive et en faire une notion d'ouverture et non de condamnation.

Mais l'homme etant un animal doué d'intelligence doit réaliser que si chacun exprime sa liberté sans contrainte et limite, l'évolution est difficile voire impossible. Il faut que notre liberté s'exerce dans le respect de la liberté des autres et c'est pourquoi il est importat que la loi et la sociéte nous imposent des limites.

L'homme est donc condamné à profiter d'une liberté qui est entravée par les lois des hommes ainsi que celles de la nature. L'homme vivrait alors dans l'illusion de la réalité puisqu'il serait alors victimes de determinismes. Spinoza, defenseur du derterminisme naturel, nous montre dans « Lettre à Schuller » que tout les hommes sont soumis au lois de la nature. Pour illustré son propos, il utilise l'exemple d'une pierre, qui jetté ne pourra alors pas changer de trajectoire. Ainsi son mouvement n'est donc pas libre, l'Homme est donc régit par des lois biologique et physique infligé par la nature, il n'a donc aucun moyen d'y échapper.

Pour être libre, il faut pouvoir choisir de faire ou de ne pas faire. Seul donc un être qui s'est débarrassé de la tyrannie des instincts peut remplir les conditions minimales de l'accès à la liberté. Kant soutient que c'est précisément là le rôle de l'éducation : elle a pour but premier de discipliner les instincts, c'est-à-dire de les réduire au silence pour que l'homme ne se contente pas d'obéir à ce que sa nature commande.

C'est aussi, et plus largement, le rôle de la vie en communauté : la société civile nous libère de la nature en substituant les lois sociales aux lois naturelles. C'est donc la culture au sens large, c'est-à-dire la façon que l'homme a de faire taire la nature en lui, qui nous fait accéder à la liberté.

On peut ainsi dire que notre liberté est dans une certaine mesure limité par nos devoirs moraux. En effet, un devoir morale est reconnu par toute personne comme étant légitime, et sa trangression est donc condamné. C'est ce que Kant dans « Fondements de la méthaphisique des moeurs ». Il explique alors que si nous faisons une promesse et que nous avons aucune intention de la tenir, cela s'appelle un « fausse promesse ». Or si nous vivions dans un monde au tout le monde faisait des fausses promesses, les hommes n'aurraient alors plus confiance en personne. Kant grace à cet exemple affirme donc qu'il est necessaire de se plier au devoirs moraux même si cela pourrait nous porter préjudice.

Selon Rousseau , « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ». En effet dans « Du contrat social », Rousseau nous explique alors que c'est l'ensemble de régles, de lois et des devoirs qui nous rend libre.La liberté n'est alors pas la possibilité de faire ce que l'on veut, c'est par conséquent le respect de la liberté d'autrui,le respect de la loi garantit alors la liberté de chacun.

Pour Rousseau l'homme différe ds animaux car il a la liberté dans ses choix et ses envies, et n'est pas l'esclave de ses instincts. Dans « Discours sur l'inégalité » il écrit que « La nature commande à tout animal, et la bête obéit. L’homme éprouve la même impression, mais il se reconnaît libre d’acquiescer, ou de résister. »

Nous avons donc vu que même si la liberté est synonyme de non contraites, cependant la liberté est regit par des lois, des devoirs moraux qui permettent le respect de la liberté de chacun.

En effet la liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres comme le dit un adage populaire, c'est à dire que nous sommes libres de faire ce que nous désirons, tant que cela ne porte en aucun cas préjudice à autrui .

A chaque moment de sa vie, l'homme qu'il le veuille ou non est détenteur d'une liberté en acte : j'e peux à chaque instant choisir celui que je serai, même si la plupart du temps je refuse de le faire, par exemple en laissant les autres décider à ma place. Que la liberté soit l'essence de l'homme, cela signifie donc aussi qu'elle est un fardeau écrasant : elle me rend seul responsable de ce que je suis. C'est précisément à cette responsabilité que j'essaye d'échapper en excusant mon comportement et mes choix par un « caractère » ou une « nature ». Cela revient à dire « ce n'est pas ma faute : je suis comme cela ! » .

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