Devoir sur le devoir de mémoire.
Par Ninoka • 29 Mai 2018 • 1 065 Mots (5 Pages) • 531 Vues
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afin que l’homme se détache de son passé et qu’il puisse vivre
Analyse du document 3
genre = poème-chanson, source Le Nouveau crève-cœur, date = 1945, auteur = Aragon.
Propos directeur : l’intention de l’auteur est affirmée d’emblée dans le titre: il s’agit d’oublier le camp de concentration de Dachau, : comment oublier et parler en même temps de choses ?
Première strophe
Ici, le poète évoque les conditions dégradantes de la détention dans les camps : la neige, le froid, les réveils au petit matin. Les victimes sont évoquées indirectement par leur faiblesse : grand age (femmes de 83 ans), maladie (tuberculeux). Il relève aussi le sadisme des bourreaux (gymnasiarques déments) et la présence de la mort qui menace les menace (les doigts déjà qui s’en vont en fumée). Les victimes sont déshumanisées et promises au crématoire.
Deuxième strophe
Le poète s’adresse à une victime particulière et l’interpelle (ton corps). Il décrit en utilisant les négations (n’est plus), la destruction du corps, les humiliations ( fouet, ordure). Il use d’un vocabulaire péjoratif. L’enfer du camp est maintenant terminé (tu dors dans des linges lavés). Les reveiller serait les obliger à revivre ces horreurs. Mais pour autant les victimes ne sont jamais libérées : les visions hantent maintenant leurs nuits. La cruauté des nazis est suggérée par des images (chasse, harpon, monstres marins, loups ou, plus charançons).
Troisième strophe
Cette strophe est consacrée à ceux qui sont revenus et qui tentent de survivre à cette épreuve ( retour d’enfer ). Mais la vie n’est plus jamais comme avant car toute l’horreur passée reste imprimée dans les esprits ( familiers d’autres crépuscules ). Le poète utilise alors le champ lexical de l’inaptitude ( inhabiles, timides, étonnés de tout ).
Même réapprendre à vivre s’avère impossible, incapables qu’ils sont de savourer les instants de bonheur simple ( pain frais, têtes d’enfants, cœur qui bat ). Plus rien désormais ne semble normal ( semblant de bonheur revenu .
Quatrième strophe
Le poète ici reprend du recul et interpelle le lecteur.
Aragon commence une réflexion sur la valeur de l’histoire et de l’oubli.
Quand le traumatisme a été trop grand il n’existe aucun moyen d’oublier, d’’autant que les victime sont trop nombreuses ( tant de gens, tant et tant de gens ).
Analyse du document 4
genre = triptyque titré « La Grande ville », date : 1928, auteur = Otto Dix.
Propos directeur : l’Allemagne veut oublier, d’où cette toile où le peintre juxstapose un intérieur, au centre, qui représente un cabaret de jazz et deux extérieurs où circule une population marquée par les blessures de la premier guerre mondiale.
Le panneau central
La partie centrale du triptyque représente une scene d’intérieur, dans un cabaret de jazz. Des musiciens jouent une musique joyeuse traduite par le mouvement des danseurs et les couleurs chaudes de la toile. Tout souligne l’ambiance festive.
Les panneaux latéraux
Les deux volets latéraux du triptyque présente des scènes d’extérieur. À gauche, les bas quartiers et à droite droite, les beaux quartiers. Les millieux sont différents mais le style est le même : des femmes défilent sous les yeux d’anciens soldats de la guerre mutilés dans l’indifférence générale. Les anciens combattants sont rejetés par une société qui veut oublier et qui tente de se reconstruire. Elle ne veut pas voir ceux qui rappellent les traumatismes
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