La superstition est-elle religion ?
Par Junecooper • 8 Janvier 2018 • 890 Mots (4 Pages) • 628 Vues
...
La superstition explique ou du moins est sensée déterminer les évènements de la vie par ses croyances et ses faits. Leurs méthodes diffèrent, mais leur but reste néanmoins le même, celui de la peur de l’inconnu, de l’ignorance du futur : « L’ignorance et la superstition ont toujours un rapport étroit et même mathématique entre elles » (James Fenimore Cooper).
Toutes deux, elles nous rassurent, on a l’impression que notre destin est entre des mains qui nous seront de bon augure.
Par exemple posséder un trèfle à quatre feuilles ou prier permettra de réussir son examen.
Et si en réalité, la force que nous procure ces actions sacrées venait de nous-même, c’est à dire qu’a la pensée de réussir ou d’échouer dans quelque chose, nous intériorisions le fait que nous allons réussir ou échouer et que donc nos actions seront guidées pas ces pensées ?
Si l’on ne trouve pas la force suffisante d’avancer et d’accomplir des choses parce que l’on ne croit pas (suffisamment) en nous, alors nous avons besoin de trouver cette force dans la religion, ou bien dans la superstition s’il l’on ne croit pas en un dieu ou texte sacré. Les actions sacrées seraient alors un déguisement à nos propres forces intérieures.
Comme Jean-Jules Richard le dit « Tout homme a besoin de s’attacher à une bouée spirituelle ou superstitieuse, tourmenté qu’il est par le mystère de l’inconnu, notamment celui du secret de la mort ». Une personne athée ne sentira pas le besoin de se tourner vers la religion pour l’apaiser, mais se verra devenir superstitieuse. A moins que nous trouvions la force nécessaire en nous afin de n’avoir besoin de ni l’un ni l’autre.
Conclusion :
C’est la peur de l’inconnu, le fait que son propre destin n’est pas tout à fait en notre possession qui a créé les superstitions et les religions. Ils sont des piliers, des forces qui nous poussent à avancer. Leur raison d’être est la même, leurs méthodes et croyances diffèrent. La superstition découle de la religion, mais elle n’a pas de dieu qui lui est propre, et elle se manifeste dans des objets ou rites on ne peut plus banals, ce qui lui permet d’être pratiquée à plus ou moins grande mesure pas tous.
...