La superstition est la religion des ames faibles
Par Andrea • 29 Mars 2018 • 1 373 Mots (6 Pages) • 624 Vues
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Nous allons voir dans un second temps, dans quelles mesures il est souvent plus judicieux de s’écarter de la superstition. Il est vrai que, comme nous l’avons précisé dans la première partie et comme le souligne Edmund Burke, la superstition propose des réponses plutôt simplistes qui ne peuvent être prouvées et qui demandent seulement à être crues. Et il est vrai que la science réfute souvent ces idées en prouvant les siennes avec des outils mathématiques. La superstition perd donc toujours plus en crédibilité avec l’avancée des sciences. On se rend bien compte de plus en plus que ces superstitions occultent la réalité. Il peut alors être dangereux pour l’homme de rentrer dans ces illusions qui au lieu de donner le meilleur de soi-même laisserait son destin aux mains du bon sort. Il est vrai qu’en guerre les hommes préfèrent aller au combat avec des guerriers aguerris plutôt qu’espérer que les dieux soient avec eux en
sacrifiant une bête. Cet exemple bien qu’idiot montre que la rationalité prime toujours sur la superstition. On voit bien que dans ce cas-là, la superstition peut devenir néfaste à l’homme lorsque celui-ci ne laisse que ce dernier décider de son avenir. Imaginons par exemple qu’un medium prévoit pour un patient quelque chose dans deux ans, si ce dernier y croit il peut se laisser porter par ces bonnes paroles et ne rien tenter et bien sûr passer à côté de quelque chose bien réelle en contrepartie. Nous voyons bien ici que c’est laisser la superstition contrôler qui est néfaste pour l’homme c’est pourquoi il semble préférable de s’en écarter.
Nous avons vu dans les deux parties précédentes que de par la nature de l’homme il est bien souvent difficile pour lui de se détacher de la superstition mais que bien souvent il serait mieux pour lui de le faire. Que faut-il faire? Comment appréhender ces forces occultes et surnaturelles? Nous pouvons donner une réponse modeste à ces questions. Nous sommes conscients de ne pas détenir la réponse idéale dans l’hypothèse où il y en aurait une. Mais il semblerait, au vue de l’analyse faite, raisonnable de penser que deux types de superstition doivent être distingués. Une première superstition aux connotations plus religieuse, c’est-à-dire aux connotations plus collectives comme l’origine du monde ou la fin du monde, semble bien indestructible surtout à l’approche de la mort. On comprend bien qu’ici cette superstition à une portée libératrice pour l’individu. Tandis que la superstition refermée sur l’individu semble d’une part plus lâche, plus aliénante et en définitive plus néfaste à l’homme. C’est pourquoi il nous semble sensé de distinguer ces deux superstitions avec une libératrice et indestructible mais auquel il faut tout de même faire attention et une indésirable et néfaste pour l’homme qu’il faut à tout prix essayer de se détacher.
Nous pouvons en conclure que malgré que la superstition soit néfaste pour l’homme il est très difficile pour lui au vue de sa nature de s’en détacher. Nous pouvons tout de même distinguer deux superstitions,
celle religieuse et indestructible et celle individualiste et néfaste. Il est important de noter que ce développement était porté sur une définition bien précise de la superstition. Et que bien sûr une autre définition de la superstition nous aurait amenés à un autre développement.
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