DESIR~BONHEUR~MORAL~DEVOIR

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- La morale et le devoir

La morale : est une discipline qui s’occupe de définir le bien et le mal, pour cela, elle éduque un ensemble de principes que chacun devrait respecter de façon universelle. Morale ≠ Bonheur

- La morale peut-elle être universelle ?

- Rechercher le Bonheur n’est-ce-pas rechercher ce qui est bon pour nous (agréable + avantageux) plutôt que de rechercher ce qui est bien pour tous ?

- La morale peut-elle permettre la recherche du bonheur ou alors ne faut-il pas la distinguer de l’éthique ?

L’éthique : désigne une attitude pratique dans laquelle on applique des conseils en fonction des circonstances particulières.

Le devoir : action qui dépend d’une norme et qui a un caractère obligatoire, et que chaque individu accomplit de façon consciente et volontaire. (Tu dois)

Il y a alors des Normes :

- Juridique : Ex : devoir de citoyenneté. Attention, le non-respect s’accompagne d’une COERCITION de la part de la loi.

- Familiales : Ex : Le respect des règles de vie. Et il s’accompagne du pur respect de l’autorité

- Sociales : Ex : Politesse, mode vestimentaire, ponctualité. C’est par ailleurs, un désir mimétique.

- Morales : Ex : générosité, humanité tenir ses promesses, ne pas mentir, et le non-respect de ces devoirs entraine la culpabilité, les remords et la mauvaise conscience.

- Religieuses : Ex : Les 10 commandements, et le devoir culturel

On peut alors se demander si le bonheur peut être un devoir ou si au contraire, la recherche du bonheur n’est pas nécessairement immorale.

- La recherche du bonheur, rend l’Homme immoral et malheureux.

- L’Homme, esclaves de ses désirs.

Attention : Le désir est ici une PASSION ≠ RAISON

Passion : SUBIR + SOUFFRIR. C’est un intense état affectif qui exerce sur le sujet qui est en proie, c’est une action permanente et profonde qui dévore intérieurement. Ex : Passion du jeu, la vengeance, amour (crime passionnel)

Dans ce cas, le désir nous rend esclave, c’est-à-dire qui nous rient en joug (laisse), il est donc en posture d’aliénation, et on perd alors tout contrôle de soi au point d’en arriver à des tendances mortifères à cause de nos désirs. Ainsi, à cause de ces derniers, l’Homme devient « prêt à tout » et notamment à oublier le bien.

- Le cercle vicieux du désir

Thèse : Constat : l’Homme est un être de désirs or désirer donne du manque et de la souffrance, a contrario du bonheur qui lui représente le repos donc l’ataraxie. DONC le bonheur est impossible à cause de notre nature désirante.

Pour l’auteur, les Hommes croient être heureux par la satisfaction de leurs désirs, alors que c’est cette dernière qui les rends malheureux.

- Ligne 1 à 9 : Le tragique du désir

- Ligne 9 à 18 : Le bonheur impossible

I → Le désir est un manque (Le désir, marque de la misère de l’Homme) et alors 1 désir qui est satisfait en contrarie 10 autres. Par exemple ; faire des études, nous avons un objectif, mais pour atteindre cet objectif, nous devons masquer tous les autres (les refouler) nous faisons alors des sacrifices, nous sommes frustrés et nous avons de l’amertume. Et entre autres, le désir est long mais la satisfaction est courte. Il y a : de l’impatience, de la souffrance, de l’agacement, de la colère, une idéalisation, de l’imagination et un espoir, mais quand le désir est satisfait, le plaisir est satisfait mais est éphémère, cela provoque le désespoir car il n’est pas à la hauteur de nos attentes car c’est l’action du principe de réalité.

Pour un désir satisfait, j’ai une déception reconnue, et alors, il y a la reformulation d’un désir, l’Homme est finalement dans un renouvellement insatiable de ses désirs, mais l’auteur dit que c’est

se faire des illusions, et se faire des illusions conduit à la désillusion. Car à cause de l’espoir, cela nous empêche d’être heureux. EX : le mythe de la boîte de Pandore (le don de tout). (Epiméthée, doit surveiller la femme et la boîte, dans la boîte il y a à l’intérieur de cette boîte tout le mal du monde. Elle ouvre la boîte et la dernière chose qui sort est l’espérance.)

- Il propose alors de vivre comme un Ascète, celui qui ne ressent plus rien, il ne faudrait alors plus rien désirer et ne plus rien espérer, le seul salut pour l’Homme, consisterait en une négation du désir. Donc il faut renoncer et faire preuve d’Ascétisme.

L’exemple du mendiant : les Hommes sont comme des mendiants à cause du désir, ils espèrent une satisfaction qui ne les sauveras jamais et qui au contraire, l’Aliène encore plus.

II → l’inquiétude, c’est la privation de la quiétude, ce qui est un bonheur simple (Bouddha) et quasiment religieux, c’est un bonheur ascétique avec une félicité absolue qui s’obtient par la contemplation des choses du Monde. Mais cela suppose une contemplation. Et l’auteur dit que à cause du désir, nous sommes privés de la quiétude. Donc si je veux être en repos, il faut arrêter de désirer.

Les trois personnages mythologiques sont victimes de supplices. (Châtiment perpétuel). Il les places dans le Tartare dans lequel les individus possèdent l’immortalité.

Tout d’abord Ixion, il a trahi Zeus, et pour cela, il est condamné à rouler sans cesse sur une roue enflammé. La roue qui tourne perpétuellement illustre le cercle vicieux du désir et donc c’est une symbolisation de l’absurdité de l’existence de l’Homme.

Ensuite, les Danaïdes sont obligées de se mariés avec leurs 5O cousins, mais elles ne veulent pas et tue leurs prétendants, elles ont alors été condamnés à remplir un tonneau fêlé. Cela veut donc dire que le tonneau n’est jamais comblé. Le tonneau symbolise l’âme des Hommes, cette âme est fêlée par les désirs. Elles illustrent donc l’insatiabilité de l’Homme.

Pour finir Tantale, il a éternellement faim et soif. La pomme part, l’eau s’évapore. Cela illustre donc la souffrance