La morale et les devoirs
Par Christopher • 19 Août 2018 • 3 533 Mots (15 Pages) • 526 Vues
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et finalité de la morale
Les morales de l’intérêt
Intérêt = tout ce qui constitue un avantage, tout ce qui peut apporter du bonheur et du plaisir. C’est le cas par exemple de la morale d’Epicure developer dans la fameuse lettre à Ménécée. L’ataraxie à pour finalité la tranquillité de l’âme, et c’est dans e but qu’il faut tjrs maitriser ses désirs. Les morales anglaises des XVIII et XIX siècle sont souvent des morales de l’intérêt. Examinons celle de Jérémy Bentham vécu de 1848-1832 ouvrage: Introduction aux principes de la morale et de la législation . Traité des peines et des récompenses.
Pour cet auteur le plaisir conduit souvent à des actions immorales et se fini par plus de peine que de joie, le problème est alors de réconcilier le plaisir et la morale. Seule l’homme intelligent qui saura se montrer habile comptable pourra opérer cette réconciliation. Avant d’agir il faut calculer son intérêt et d’arrêter une sorte d’arithmétique des plaisirs. Ainsi un plaisir apporté demain vaut mieux qu’un plaisir lointain. Intensité, proximité durée sont des critères d’évaluation des désirs. La certitude apparait comme un autre critère à retenir, un plaisir fécond est préférable à un plaisir qui se réduit à lui même. Un plaisir pure est préférable à un plaisir qui s’accompagne de douleur et de souffrance. Par ce calcule des plaisirs Jérémy démontre que les vertus traditionnels donnent des plaisir plus pure , plus durable, plus fécond que les vices opposés. Il montre donc que la tempérance permet d’être plus heureux que l’intempérance. Cette morale individuelle doit être étendu à toute la société, par un système bien organiser de récompenses et de punitions. EX: si vous aviez intérêt à conserver votre feuille et le voleur à le dérober dans une société bien organisé ou les voleurs sont tous puni il n’en sera plus ainsi. Bien entendu la prison est constitué de telle sorte qu’on y est plus malheureux qu’en liberté. Mais aussi que le prisonnier qui applique bien le règlement est plus heureux que celui qui ne les applique pas. Ainsi le prisonnier apprend à devenir honnête c’est-à-dire au fond à bien calculer son intérêt. Pour Freud, la moral repose aussi sur l’intérêt elle result s’un compromis entre le principes de plaisirs et le principes de réalité. L’altruisme dérive de l’égoïsme par des processus inconscient que la psychanalyse met en lumière. Pourquoi les enfants sacrifient certaines pulsions, d’obéir à ses parents, devenir propre par ce qu’il à peur de perdre l’amour de ses parents, indispensable à son existence, c’est donc par interêt pour conserver cette amour que les enfants acceptent les interdits, les assimiles, et ainsi se constitue son sur-moi. Cette formation du sur-moi remonte à l’époque de la liquidation du complexe d’Oedipe, on se souvient que le garçon voulait sa mère pour lui seul et voudrai se débarrasser de son père, et par peur d’être puni c’est-à-dire peur d’être castré il renonce à cette haine et il remplace par une identification du peur, il fait sien tout les interdit du père.
On peut se demander si être morale par intérêt c’est encore être morale ? Dans le cadre de la morale de Jérémy Bentham, un voleur impuni n’est pas un homme malhonnête mais un homme qui a bien su calculer ses intérêts. EX: commerçant qui applique le même prix à tous, pk le même prix? Car je fidélise ma clientèle(intérêt), 2ème commerçant dit: c’est le même prix pour tout le monde(morale).
Agir par intérêt = moral??? Kant dit non
Voyons maintenant si les sentiments peuvent fonder la morale de manière plus satisfaisantes.
B. Les morales du sentiment
Bergson Henri 1851 - 1941 début XX, texte de référence = Les deux sources de la morale et de la religion
Rappel : le temps = 60 min pas la même chose quand ennui / plaisir
Bergson dans cette ouvrage distingue la morale commune, sociale, et la vrai morale.
Morale commune = ensemble d’habitude collectives ex: bien faire son travail, ne pas dérober le bien d’autrui, respecter son voisin, finalité: faciliter le vivre ensemble, cohésion de la société. Il s’agit plus dans cette morale sociale de respecter des nécessités sociales que des obligations transcendantes.
Par la la morale commune à un caractère conservateur et conformiste. On respecte ses règles plus pour la conservation de la société. Chez le citoyen bien éduqué ces règles ne sont pas perçu comme contraignantes, elles fonctionnent comme des habitudes.
Mais aux yeux de Bergson cette morale sociale n’est pas la vrai morale, mais c’est celle qui s’incarne chez l’Héros et le Saint. Ces types d’hommes rompes avec les habitudes du groupe et crée des valeurs morales et nouvelles. A l’origine de la création de ces nouvelles valeurs, l’émotion, les sentiments, les affectes réveillent la foule de léthargie (endormi, amolli) et excite la puissante d’idéale enfui et endormie en chacun. La foule est séduite par l’appelle du Héros et du Saint. Jesus séduit les foules car il chasse les commerçant du temple.
Ex Saint : Jesus pardonne à Marie Madelene la prostitué, il prend le parti des pauvres contre les riches, il fait donc naitre des émotions, des sentiments nouveau chez ses disciples, qui vont ensuit diffuser le message.
Ex héros : Général De Gaulle 18 juin appelle à la résistance suscite une émotion profonde chez ceux qui l’entendent. Cette appelle fait suite à l’annonce par Pétain le 17 juin de l’armistice et de la soumission de la France à l’Allemagne Nazi. Les nouvelles valeurs du discours de De Gaulle, refus de la récapitulation, du déshonneur, amour de la liberté et exaltation de la résistance.. contraste avec les valeur habituelle de la société, obéissance, condamnation de la violence…
Les morales du Héros et du Saint sont des morales ouvertes qui révèlent des valeurs, qui visent le bien de l’humanité tout entière alors que la morale sociale est une morale close au service de la conservation du groupe.
Il n’y a ce pendant pas de morale pour Bergson, mais une morale figée et une morale dynamique. La morale sociale close, figée, n’est que le résultat codifiés des grandes innovations morales du passé. Les nouveautés morales finissent par entrer dans les moeurs, et à se pétrifier en code et coutumes.
morale
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