Philosophie: Devoir et bonheur
Par Christopher • 8 Juin 2018 • 811 Mots (4 Pages) • 751 Vues
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Alain se pose la question de savoir s’il y un devoir d’être heureux. L’expression peur paraitre surmenante parce que pour nous le bonheur est souvent assimilé à un état, en fait nous confondons bonheur et satisfaction.
Nous avons un devoir moral vis à vis d’autrui quand nous choisissons d’être heureux. Cette idée peut déboucher sur un plan social.
Le bonheur peut s’incarner par un serment : une promesse de rendre l’autre et de se rendre heureux.
IV La recherche des plaisirs n’est-elle pas à la fois l’ennemi du bonheur et du devoir
Epicure dans Lettre à Ménecée a montré que le bonheur était lié à la tempérance.
Pour lui il y a les désirs qui rendent heureux et les désirs nuisible (malheur). Il évoque le concept de tempérance : créer un équilibre psychologique en nous pour pouvoir être heureux.
Chez Épicure le bonheur est lié à la prudence, or la prudence demande de faire des efforts. La prudence est donc le fruit de la volonté et provoque le bonheur
Il rejoint Aristote, pour les deux auteurs le plaisir est le fruit de l’action morale.
Aristote « Le plaisir est une surabondance de grâce ».
Selon Epicure, quand on devient prudent et tempérant on ne recherche plus le plaisir dans la vie, ce qu’il sous entend c’est qu’au lieu d’être obsédé par la quête du plaisir il nous fait tacher de devenir prudent/raisonnable. En fait, chez Epicure, le bonheur dépend de la morale, de la prudence, de la tempérance.
Conclusion :
Le bonheur peut aussi se trouver à travers l’amitié, notamment pour Aristote qui, dans Éthique à Nicomaque dit que l’amitié vertueuse produit du bonheur : selon lui la vertu est un perfectionnement moral, il dit que l’amitié est une vertu.
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