Croire et savoir.
Par Christopher • 3 Mars 2018 • 902 Mots (4 Pages) • 672 Vues
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: cité. Politikos (grec) : citoyen. Les citoyens se réunissent sur la place publique (agora) pour décider en commun des affaires communes.
En un sens plus large politique désigne ce qui concerne les affaires communes d’un groupe d’hommes.
Certaines opinions, croyances, etc. sont communes. On désignera ainsi les opinions qui appartiennent à un groupe et qui le caractérise en tant que groupe.
Y = ax + b : équation de la droite. Admettons que les mathématiques constituent un savoir. Il n’y a rien de concret en elles. En effet, leurs « objets » ne sont pas perceptibles. Exemple : le nombre 2.
Peguy a tort. Concret n’est pas dans un premier temps le caractère du savoir.
Dans certains régimes politiques, il n’y a pas de citoyens ou alors, ils n’ont pas part au pouvoir. C’est le cas de la tyrannie, du despotisme, monarchie (étymologiquement, c’est le pouvoir d’un seul, monos), le totalitarisme.
Dictature désigne un pouvoir d’exception.
Les croyances communes sont au sens propre les croyances qui unissent les membres d’un groupe. Au sens large, ce sont les croyances partagées. Mais en réalité, toute croyance est partagée. L’originalité est rare.
Les croyances communes rendent possibles l’unité des groupes.
Il faut distinguer ce qui est collectif qui unit les membres d’un groupe de ce qu’ils peuvent avoir en commun sans que cela les unisse. Par exemple, si tous aiment la même personne, cela peut opposer chacun à tous les autres. Ou encore dans une compétition, l’objectif est le même pour tous mais seul le vainqueur l’atteindra.
Ici, les croyances ou opinions communes sont celles qui unissent les membres d’une communauté.
Par là même, elles remplissent une fonction différente du savoir qui, lui, est toujours individuel.
Les croyances communes participent à la socialisation. C’est le cas des croyances religieuses. Croire qu’on mange le corps du Christ à la messe, croyance catholique, est un exemple de croyance qui unit contre les autres chrétiens, à plus forte raison, contre les autres “religions”.
La question d’une croyance ou d’une opinion commune n’est pas celle de savoir si elle est vraie ou fausse.
Du point de vue du savoir, l’opinion doit être mise de côté, voire écarter de l’action. Elle a une fonction politique, mais doit au mieux être transformée en hypothèse pour pouvoir être utilisée lorsqu’il s’agit de connaissance. C’est alors la détruire.
Il faut appliquer cette analyse à la philosophie. Si on veut savoir ce qu’est la philosophie, il faut éliminer les opinions.
Qu’est-ce donc que la philosophie ? À quoi peut-elle servir ?
Qu’est-ce que la philoposie ? À quoi peut-elle servir ?
Philoposia : amour de la boisson.
Apparemment, on ne peut répondre à la question de savoir à quoi sert quelque chose que si et seulement si on sait ce que c’est. Toutefois, si on ignore ce qu’est quelque chose, comment peut-on savoir que la question « à quoi cela sert » a un sens ?
Exemple : à quoi sert le blituri ? « blituri » est un pseudo mot inventé par les Stoïciens comme exemple de série de sons sans sens.
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