Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

TPE LES EFFETS DE LA MUSIQUE SUR LE CORPS

Par   •  21 Novembre 2018  •  3 622 Mots (15 Pages)  •  574 Vues

Page 1 sur 15

...

les messages nerveux provenant de l’oreille et qui est responsable de la perception auditive.

II. A. Zones du cerveau stimulées

La musique affecte de nombreuses aires cérébrales. La tonalité, les paroles et le rythme stimulent différentes aires, propres à chacun de ces facteurs. Des études ont montré que la musique agit sur le système nerveux parasympathique (responsable du ralentissement de la fréquence cardiaque, cardio-modérateur, de l’augmentation des sécrétions digestives) qui inhibe le système nerveux sympathique (contrôle le rythme cardiaque et la contraction des muscles lisses). Ses effets se perçoivent grâce à un ralentissement des rythmes cardiaque et respiratoire, par une diminution de la tension artérielle, un état de calme et une relâche musculaire. Nous avons réalisé une expérience sur notre entourage : nous avons pris la pression artérielle avant, pendant et après l’écoute de différents styles de musique.

La tonalité affecte le cortex préfontal, le cervelet et le lobe temporal.
Les paroles stimulent les aires de Wernicke, Broca et le cortex visuel et moteur. Le rythme active le cervelet, le cortex frontal gauche et le cortex partial gauche,

affectant les réactions émotives avec la tonalité.

D’un point de vue plus général, les principales aires affectées par les effets de la musique sont le mésencéphale, le striatum, le cortex orbitofrontal droit, le cortex préfontal ventromédian, l’amygdale cérébrale et l’hippocampe, qui constituent le système limbique.

II. B. Les émotions

La musique a beaucoup d’incidences sur nos hormones, en effet, après avoir parcouru la formation réticulée, elle arrive au cortex polysensoriel. Le cortex polysensoriel est chargé du traitement des différents messages sensoriels envoyées par les neurones et sélectionne les types d’information à traiter en priorité. Nos informations perçues par notre appareil auditif sont donc traitées par notre cortex polysensoriel grâce à trois hormones ; l’adrénaline, la dopamine et la noradrénaline.
- L’adrénaline est l’hormone jouant dans le système nerveux sympathique, et responsable de la stimulation de l’appareil cardiovasculaire engendrant une accélération du rythme cardiaque, de la respiration (en dilatant les bronches) et une hypertension artérielle.
- la dopamine est l’hormone responsable de la notion du plaisir et de l’attention. Elle joue son rôle dans un système de motivation et de récompense, ce qui nous aide notamment dans l’alimentation mais aussi dans certains plaisirs abstraits comme écouter de la musique par exemple.
- la noradrénaline a une action plus accentuée que celle de l’adrénaline, elle permet aussi un afflux nerveux plus conséquent et facilité.

Dans la musique, l’apparition de ces différentes hormones dépend du type de morceau écouté, en effet, une étude venant de l’université de Tsukuba au Japon, où des souris atteintes d’hypertension fut observées en écoutant du Mozart, a montré que pendant l’écoute de ce morceau, de la dopamine fut libérée en faible dose, ce qui a inhibé le système nerveux sympathique et donc fait baisser la pression artérielle. Il n’y a eu aucune présence d’adrénaline ou de noradrénaline.

Au contraire, une musique énergique telle que de la techno ou du métal, va libéré une dose d’adrénaline et/ou de noradrénaline ainsi qu’une forte dose de dopamine, ce qui va engendrer une forte augmentation de la pression artérielle du a une stimulation du système nerveux sympathique.

LA MUSIQUE DANS LE COMMERCE

Dans le commerce l’utilisation de la musique sert à influencer implicitement le client afin de le pousser à l’achat grâce à l’envoie de messages simples. En effet, la musique peut susciter des émotions dites primitives dans le cerveau reptilien, partie du cerveau responsable des actions fondamentales telles que les besoins naturels (boire, manger, se reproduire) et les comportements primitifs (peur, haine, instinct de survie). Cette zone se

situe vers le tronc cérébral et vers cervelet. La musique est souvent associée à l’utilisation d’image tape à l’œil afin d’interpeller le client.

II. C. être musicien

Le cerveau du musicien est sculpté par la musique, et s’est ainsi naturellement réorganisé pour permettre à certaines zones d’être plus développées : le lobe temporal, l’endroit où arrive le son est plus évolué, et les connexions entre les deux hémisphères sont plus importantes, notamment grâce à la neuroplasticité. En effet, un musicien professionnel sera capable dans un orchestre, d’entendre tous les musiciens autour de lui et s’adapter pour jouer en harmonie avec eux (Ex : musiciens du Titanic qui ont su jouer correctement dans le bruit).

Aussi, l’IRM d’un musicien varie en fonction de son instrument ; pour un violoniste, son quatrième et cinquième doigt de la main gauche est mieux représentée dans son cerveau. Le pianiste a carrément la lettre oméga représentée dans son cerveau, et ça se voit donc à l’œil nu. Un chercheur allemand, (Shneider) a réalisé une expérience très intéressante : grâce aux IRM de plus d’une centaine de musiciens qui jouent dans un orchestre, il a réussi à réattribuer chaque IRM à un instrument.

Par ailleurs, le cerveau d’un musicien réagit différemment en fonction de l’émotion suscitée par la musique qu’il joue. Sur 12 pianistes, on remarque que quand ils jouent une musique inspirée d’un visage heureux, leur cortex préfrontal dorso-latéral était moins activé que quand ils jouent une musique inspirée d’un visage triste. Cette zone du cerveau est responsable de la planification et du contrôle du comportement. La musique joyeuse engendrerait donc plus de lâcher prise que la musique triste.

Parallèlement, quand on demande à des rappeurs d’improviser des textes rythmés, on note que leur cortex préfrontal dorso-latéral est momentanément mis en veille et que leurs noyaux amigdaliens, responsables du système émotionnel, étaient actifs. Cette veille de cette zone du cerveau permet au rappeur d’être donc plus créatif, libéré de cette inhibition.

III. A. Effets positifs

La musique a de nombreuses vertus. En effet, elle agit à la fois sur le corps et le cerveau.

Elle crée une plasticité cérébrale et réorganise le cortex cérébral et augmente les échanges entre les différentes aires du cerveau. Le cerveau peut se réadapter à l’aide de la musique. Une étude a montré que l’effet

...

Télécharger :   txt (23.7 Kb)   pdf (70.3 Kb)   docx (21.2 Kb)  
Voir 14 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club