Quels sont les effets des modes de scrutin sur la compétition politique en démocratie ?
Par Andrea • 23 Janvier 2018 • 1 318 Mots (6 Pages) • 859 Vues
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législatives de 2012, le parti « Europe écologie – les verts » avait , selon le ministère de l’intérieur, réussit à obtenir 5,46% des voix au premier tour. Or, au second tour ils à obtenu 17 sièges contrairement, par exemple, au « Front de gauche » qui malgré ses 6,91% du premier tour avait obtenu 7 sièges de moins que « Europe écologie – les verts ». Ceci peut être expliqué par le jeux des alliances entre les partis : « Europe écologie – les verts » c’était alors associé au « Parti Socialiste » afin de bénéficié de son soutient afin de constituer un groupe parlementaire ce qui l’aidait donc à obtenir une représentation supérieur tout en aident le « Parti Socialiste » à acquérir une majorité stable.
Autre type de scrutin majoritaire, le scrutin majoritaire plurinominal ou scrutin de liste à un fonctionnement relativement similaire au deux autres que nous venons de présenter. La plus grande différence est que au lieux de voter pour un seul nom, l’électeur vote pour une liste dans laquelle il peut rayer ou ajouter des noms. Ce mode de scrutin est relativement peu utilisé et c’est pour cela que nous ne l’étudierons pas en détail.
Les défenseurs du scrutin majoritaire lui attribue donc des qualités de stabilités car il permet de donner une majorité stable qui permet à un gouvernement de réellement gouverner le pays. Cependant, il peut aussi être remit en question car, comme on peut le voir dans le document 1, le scrutin majoritaire « favorise les alternances, mais entre seulement deux partis » qui se retrouvent tours à tours dans l’opposition ce qui, certes, permet une majorité stable mais crée une certaine injustice dans le représentation.
Le scrutin majoritaire s’oppose au scrutin proportionnel qui à un fonctionnement et donc des effets totalement différent. Dans ce mode de scrutin, les sièges sont attribué proportionnellement au nombre de voix obtenue. Ce mode de scrutin à pour avantage majeur de permettre une représentation quasiment exacte du paysage politique d’un pays au moment des élection. C’est pour cela que les petits partis militent pour son instauration car il leur permet une représentation généralement plus équitable par rapport aux gros partis. Ses atouts démocratiques peuvent malgré tout lui jouer des tours, en effet, selon le document 1, il « rend difficile l’émergence d’une majorité stable et cohérente ». Les partis politiques devrait coopérer entre eux ce qui n’est pas toujours possible. En France, la IV éme république en à fait l’expérience : entre 1949 et 1958 les élections législatives se déroulent avec le scrutin proportionnel et alors, les incessants changement d’alliance entre les partis dans l’assemblé entraînent de fréquentes chutes de gouvernement. La situation politique est intenable et en 1958 la V éme République est proclamé ce qui à mit fin au désordre politique.
Le scrutin mixte est un bon compromit entre les deux autres modes de scrutins que nous venons de présenter : il allie la stabilité du scrutin majoritaire à la représentativité du scrutin proportionnel tout en limitant leurs inconvénients. Les électeurs votent pour des candidat lors d’un premier tour puis ensuite, les candidats ayant dépassé un seuil de suffrages et admit au second tour. Les résultats du second tour déterminent alors le nombre de sièges attribué : On donne une prime majoritaire de 50% au vainqueur du second tour, c’est à dire qu’on lui attribue d’office 50% des sièges, puis on partage le reste des sièges de manière proportionnel. Ce mode de suffrage n’est utilisé en France que pour les élections municipales des communes de plus de 3500 habitants. Il est également utilisé en Allemagne dans le Bundestag ou les électeurs votent à la fois pour un candidat élu au suffrage majoritaire uninominal à un tour et une autre voix qui leur permet de choisir une liste de partis.
Le choix du mode de scrutin relève d’une réel stratégie politique. Ce choix peut aussi bien favoriser des petits partis mais ainsi créer une certaine instabilité politique, ou alors au contraire instauré, dans certain cas, un système bi-parti ou la stabilité primerait sur la représentativité. Cette « imperfection démocratique » est relativement normal à partir du moment ou l’on doit représenter un grand nombre de personne afin de les faire aller
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