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Nature / Culture

Par   •  23 Juin 2018  •  2 706 Mots (11 Pages)  •  450 Vues

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3. L’existence précède l’essence

Existentialisme = Sartre L’essence (la nature) d’un outil précède son existence : l’outil est d’abord conçu, imaginé, avant d’être produit. Pour l’homme, l’existence précède l’essence. L’homme existe avant d’être ce qu’il est, il doit s’inventer lui-même =X de nature humaine (ou si il y en a c’est faire preuve de mauvaise foi). L’H est la somme de ses actes.

La nature de l’homme n’est rien d’autre que d’exister →

ON parle de condition HUMAINE

Tempérer ces analyses existentialistes en reconnaissant qu’il réside néanmoins en l’homme une part de facticité. L’homme est ce qu’il se fait, mais il ne part pas de rien. Le corps est la manifestation la plus évidente de la facticité. L’homme reste néanmoins enchâssé dans son corps et ses besoins naturels.

L’homme ne perd pas sa nature primitive mais la transfigure et la cultive →« culture » comme éducation et développement se joue non seulement au niveau de l’individu, mais aussi à l’échelle de l’espèce.

II. Le procès de civilisation

A. La culture comme éducation de l’homme par la société

1. La perfectibilité, condition de toute culture (Rousseau)

L’homme X pas figé dans une « nature » rigide, comme l’animal, mais qu’au contraire il a une certaine liberté et perfectibilité. Cf. Discours sur l’origine de l’inégalité. Dév de la raison/ technique = perfectibilité de l’homme qui n’est ni bon ni mauvais mais qui se façonne, puisqu’il n’a pas de nature définie

2. Le conflit est le moteur du développement culturel (Kant)

A cause des conflits/rivalité l’homme doit développer sa culture.

CF. Héraclite selon laquelle ce sont les antagonismes, qui sont le moteur de l’histoire : le conflit est père de toute chose

3. Le développement culturel, progrès ou régression ?

OPTIMISTES= Kant montre comment les conflits humains mènent progressivement à un ordre rationnel, national puis international. Justice/ paix →développement/l’épanouissement absolu de son être. l’Etat qui réalise les dispositions humaines en matérialisant socialement l’ordre rationnel que la conscience humaine porte en elle : l’Etat est l’objectivation suprême de l’Esprit du monde.

PESSIMISTE : Rousseau plus prudent/ pessimiste → aspects négatifs du développement culturel et technique de la société, notamment du point de vue de la moralité humaine. L’homme dit « civilisé » n’est pas meilleur que le sauvage

Développement de la culture se fait au détriment de la moralité. La raison met en nous bien des désirs qui ne se trouvent pas dans la nature et l’homme primitif

Hobbes voit dans l’état de nature = un état de guerre parce qu’il met dans l’homme primitif des désirs de civilisé, la jalousie, la concurrence

B. La culture est édifiée sur du renoncement pulsionnel

1. Le malaise dans la culture (Freud)

Freud n’aborde pas la culture (ou civilisation) sous l’angle politique, mais sous l’angle individuel et psychologique culture est édifiée sur du renoncement pulsionnel.

Besoin de sacrifices affectifs/ pulsionnels pour faire fonctionner une société: Ainsi, le penchant à l’amour (Eros) aussi bien que le penchant à l’agression (Thanatos) sont réprimés. Les intérêts individuels sont sacrifiés au nom de l’intérêt collectif= réprimer les penchants agressifs.

Solution= LE SURMOI

III. Culture particulière et culture universelle

Il y a un progrès culturel se déploie au cours de l’histoire humaine =moyens techniques plus développés, notre productivité est supérieure.

Pourtant, à y regarder de plus près, la question n’est peut-être pas si évidente, surtout si on distingue la culture de la simple technique. Par exemple, l’homme moderne a-t-il atteint une moralité plus élevée que ces prédécesseurs ? (cf 2GM/ pollution)

A. Le relativisme culturel

1. Le relativisme de Montaigne

= critique de notre tendance spontanée à croire que notre culture est supérieure aux autres a été initiée par Montaigne (siècle des découvertes et PT)

Indigènes X parfaits : rites atroces ; mais nous ne sommes pas meilleurs qu’eux, nous nous sommes davantage écartés de la nature : développement de la notion de sauvage/ barbare = celui qui a une culture différente vs « peuple civilisés »

Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage

Montaigne voit dans la nature= modèle que nous devrions suivre. + controverse de Valladolid.

2. La critique de Lévi-Strauss

Post 2GM = idées relativistes, afin de réfuter une fois pour toutes l’ethnocentrisme (ma culture est supérieure aux autres)→ nazi. CF. Race et histoire, Lévi-Strauss montre qu’aucune culture ne peut être dite supérieure à une autre : chaque culture répond, par des moyens différents, à des problèmes différents.

Il n'existe donc pas de modèle culturel universel : les normes ne sont ni absolues ni universelles, mais le résultat de coutumes et de pratiques sociales.

B. La critique du relativisme

1. L’idée de progrès et de supériorité

Relativisme culturel peut être nuancé et critiqué. D’abord, dans la mesure où la culture vise à atteindre certains buts, évaluation objective de la capacité à y parvenir → l’histoire humaine est marquée par un certain progrès :

De plus, l’idée d’un progrès « en soi » et surtout d’une supériorité « en soi » n’a pas de sens. Ces idées supposent un certain critère, qui reste souvent implicite

CCL : le concept de supériorité n’a aucun sens indépendamment d’un critère particulier donné. Il n’existe pas de supériorité en soi. (Supérieur par rapport

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