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DE LA NATURE À LA CULTURE : L’INSTITUTION DE LA SOCIÉTÉ

Par   •  20 Avril 2018  •  6 854 Mots (28 Pages)  •  600 Vues

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Hobbes, Le citoyen, Livre I, “La liberté”

2 avantages

1. La thèse d’Aristote : la société naturelle

2. C’est faux -> “nature humaine mal observée”, société n’est pas naturel, pas de sociabilité naturelle (Rousseau est d’accord) mais en désaccord sur l’état de nature de l’homme.

La société par accident

Les hommes recherchent :

- Honneur : Dignité morale, fierté

- Utilité : Utilité propre

ex1. le commerce

ex2. gloire -> divertissement, rire

- L’hommes ne vivent en société que par intérêt. L’État de nature de l’Homme est la guerre “L’homme est un loup pour l’homme”.

Hobbes est pour la monarchie absolue, pour un roi craint.

Rousseau veut en particulier répondre dans son discours répondre à Hobbes, tout deux sont d’accord pour dire contre la thèse Aristote que l’homme n’est pas naturellement sociable, fait pour vivre en société. Il distingue donc un État de Nature et un État de Société, et il cherche à expliquer, pourquoi et comment les hommes en viennent à sortir de l’État de Nature, et à former des sociétés.

Or, ils sont en désaccord sur ce qu’est l’homme de l’État de Nature et par conséquent aussi, sur que définie une société juste.

Pour Hobbes, l’homme n’agit quand cherchant qu’à se conserver lui même, et pour cela à se rendre supérieur aux autres. C’est pourquoi l’État de nature est un État de guerre ouverte, de tous contre tous. Où comme l’avait dit l’auteur latin Plaute : “l’homme est un loup pour l’homme”. Comme les hommes sont d’une force à peut près égale, aucune société ne peut se mettre ainsi en place. Et la violence risque de conduire à la mort. Les hommes vont donc raisonné et comprendre qu’il est dans leur intérêt d’accepter de se soumettre à un même souverain. Celui aura pour charge d’imposé un ordre commun durable, et pour cela il faudra qu’il sache utiliser la force de façon à maintenir la crainte mutuelle des hommes, qui les as motivé à s’associer et maintenir la crainte du souverain et de ses décisions, de ses lois; afin de maintenir l’unité de l’État.

Pour Hobbes, le contrat qui forme la société est plutôt un contrat de soumission, qu’un contrat d’association. Les hommes comprennent chacun, qu’il est dans leur intérêt, de se soumettre à un même souverain, parce que cela est sensé les protéger de la violence ouverte, et les rendre collectivement plus fort contre les autres sociétés. Rousseau va dans son discours, définir à sa façon l’homme de l’État de Nature, pour en déduire ce que doit être la société, c’est à dire pour évaluer ce que chaque société fait de l’homme, en observant si elle respect ou non son naturel.

2. Méthode :

Rousseau va employé 3 moyens méthodologique pour répondre à son objectif :

Premièrement, l’État de Nature comme hypothèse : il s’agit d’imaginer ce pourrait être l’homme avant toute socialisation. Cette État ressemble sans doute à la préhistoire, mais il s’agit bien seulement d’une hypothèse théorique, qui n’a s’en doute jamais exister comme tel. Si cette hypothèse est nécessaire, c’est parce qu’elle permet de repérer ce qui constitue le fond commun de tout les hommes, alors que toute les hommes que nous pouvons connaitre, on était transformés par une société et une culture particulière.

Deuxièmement, les travaux des naturalistes et les récits de voyage des explorateurs : L’empirisme est un courant de pensée de philosophe savant (connaissance), ils considèrent que tous les idées concrètes et abstraites viennent d’expérience (≠ opposition avec ce qui croit que les idées sont spontanés) -> Genèse (tout est construit, acquis, au cours de l’expérience). Rousseau, étudie Condillac. Les naturalistes de l’époque de Rousseau, ont utilités des méthodes empiristes pour étudier les animaux, les hommes, et leurs comportements. Ils se sont inspirés de la pensée de certains philosophes qui considéraient que beaucoup des caractères des êtres vivants ne sont pas innés, mais acquis et construit au cours d’une histoire, d’une genèse, à partir d’expérience sensible qui par la répétition, on peut finir par devenir des habitudes, voir une nouvelle (seconde) nature. Rousseau va se servir de ses travaux pour construire l’image d’un homme vivant avant toute socialisation. Il faut donc dépouiller les hommes que l’ont connait, qu’ils ont construit par nature, à partir d’expérience sensible. Rousseau consultera les récits des voyageurs qui ont décrit des sociétés et des cultures, que l’ont considéraient comme primitive ou de sauvage, voir de barbares ou d’arriéré. Mais de nombreux voyageurs sont plutôt frapper par les caractères paisibles de ses peuples, très différents des européens. Rousseau comprend premièrement, que ses hommes sont cultivés; deuxièmement qu’ils remettent en question les manières européens de cultiver l’homme, et de concevoir le monde et le sens de la vie; troisièmement en comparent les cultures, il devient possible de comparé ce qui est construit par une société et ce qui est commun à tout les hommes et donc naturel. Il ne faut donc attribué à l’homme de l’État de Nature que des caractères commun à tous les hommes.

Troisièmement, les rêveries : Rousseau écrira plus tard les “Rêveries du promeneur solitaire” où il explique que par l’expérience de la rêveries on peut retrouver quelque chose de l’expérience primitive et la rêverie. Il s’agit de retrouver une expérience antérieur à la conscience de soi. Qui accompagne la vie en société, et qui se distingue en même temps de l’expérience inconsciente du sommeil. Dans la rêverie, je ne construis plus de séparation entre moi et mon environnement, ma pensée ne raisonne pas; elle prend les formes de mes émotions, de mes impressions. Cela ressemble sans doute à l’expérience de l’enfance.

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