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Commentaire du texte de Kant vertue

Par   •  24 Avril 2018  •  1 284 Mots (6 Pages)  •  730 Vues

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Kant rappelle en suite ce qui est permis à l'homme car utile pour la survie de son espèce et son développement. Il peut alors « tuer rapidement » l'animal, le philosophe fait ici référence aux abattoirs, lieux où sont tués des millions d'animaux à la chaîne pour un but précis celui d'être consommés, ils sont tués ici pour des raisons profitables à l'homme et non pas par violence gratuite. L'homme peut aussi faire travailler l'animal, une soumission aussi subite par l'homme. Cette soumission de l'homme au travail, pour Hannah Arendt consiste à subvenir à des besoins vitaux, un travail destiné à la consommation n'est pas fondamentalement humain, il ne produit pas quelque chose qui va être gardé donc quelque chose d'éphémère, il n'y a alors dans celui-ci aucune trace de personnalité, elle qualifie alors ici l'homme « d'animal laborans ». Il est vrai que nous avons besoin de tuer l'animal pour manger de la viande, se nourrir est une question de survie de notre espèce. L'animal doit alors être considéré comme un besoin et non une chose. Cependant, différentes cultures vivent très bien sans manger de viande, la philosophie Jainiste par exemple a pour devise « les vies se doivent un mutuel respect », pour eux, les âmes des hommes des animaux et des plantes sont liées, nous ne sommes pas cannibales, pourquoi lors manger des animaux ? Un jour l'humanité entière pourra-t-elle considérer tout être vivant comme égal à l'homme ?

Jusqu'où peut-on aller pour le progrès et la survie de l'espèce humaine ? Est-il vraiment moral de risquer la vie d'un animal lors d'une expérimentation pour le progrès ?

Le philosophe va en suite jusqu'à considérer les animaux de compagnie comme des « personnes » , car ils peuvent nous rendre des « services », nous pouvons alors éprouver de la reconnaissance envers eux, mais cela toujours car ils auront fait quelque chose pour l'homme. Mais ce que l'homme ne voit pas c'est que chaque animal participe à la biodiversité et fait vivre l'homme, il doit alors reconnaissance à chaque être vivant dans ce cas là.

Cependant même cette reconnaissance et cet attachement envers l'animal domestique n'est pas pour autant un devoir direct envers l'animal. Kant rappelle que l'on ne doit rien à celui-ci mais on lui fait part de reconnaissance car il nous rend des services comme l'homme pourrait le faire, nous respectons alors l'animal par rapport à nos, car nous voyons cet acte de loyauté comme acte humain, et seul l'homme est digne de reconnaissance et de respect.

Pourrons-nous un jour considérer l'animal comme digne de respect ? Quelques théories d'ethnologies posent la possibilité d'une conscience animale en disant qu'ils sont eux aussi capables de langage de culture ou bien de technique, notre ethnocentrisme nous empêcherait alors de concevoir que des animaux sont autant évolués que nous. Mais seront-ils un jour des êtres dotés d'une morale ? C'est le critère que l'auteur juge digne de respect dans ce texte.

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Kant dans son texte explique qu'il est un devoir pour les hommes de respecter les animaux mais un devoir indirect envers eux car ils n'ont pas de raison et direct envers l'homme. L'homme a donc le droit de tuer l'animal pour un but qui serait d'en tirer de la viande donc la nutrition de l'espèce humaine mais a le devoir moral de ne pas lui infliger quelconque violence gratuite. Il précise en suite que même si nous considérons les animaux domestiques comme des « personnes » et pensons qu'ils nous sont redevables, nous pensons cela que car nous comparons leurs comportements à des comportements humains mais cela n'est qu'une le devoir sera alors envers nous même et pas l'animal.

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