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Fiche resumé TS/L: socialisme communisme

Par   •  10 Octobre 2018  •  1 061 Mots (5 Pages)  •  449 Vues

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1- En Allemagne de l’ouest (RFA), social-démocratie (SPD) et syndicats au cœur de l’économie sociale de marché

Dans cette Allemagne démocratique, le socialisme (SPD) est une force politique majeure, qui gouverne en alternance (parfois en coalition) avec le parti de droite (CDU).

Le syndicalisme y est actif et contribue à la mise en place de l’économie sociale de marché : le DGB négocie avec le patronat, dans le cadre de la cogestion, il obtient des augmentations de salaire, une diminution du temps de travail.

En 1959, lors du congrès de Bad Godesberg, le SPD opère une mutation majeure : il abandonne toute référence au marxisme et assume son réformisme. Le parti accepte le capitalisme mais prône des valeurs humanistes et de progrès.

Un chancelier SPD important gouverne à partir de 1966, c’est Willy Brandt qui étend les droits sociaux des travailleurs et est actif pour améliorer les relations avec les pays communistes (contexte de la détente).

2- En Allemagne de l’est (RDA : démocratie populaire), un parti communiste (SED) au pouvoir

Le parti socialiste unitaire (SED) résulte de la fusion du KPD et du SPD ; il est le parti unique d’un régime communiste dirigé d’abord par Walter Ulbricht puis dans les années 70-80 par Erich Honecker ; la RDA, « démocratie populaire » appartient au bloc soviétique. Le pays adopte aussi le modèle économique de l’URSS (collectivisations des terres, planification de l’économie, nationalisation des entreprises). La société est encadrée et surveillée (police politique : la Stasi).

Dans ce contexte, les ouvriers sont mis en valeur, leurs conditions de vie s’améliorent grâce à une politique sociale. Cependant, les conditions de travail sont dures, les salaires sont faibles et le syndicat unique sert à stimuler la production tandis que la grève est interdite. En 1953, un mouvement de grève est brutalement réprimé. Beaucoup d’Allemands de l’Est fuient vers l’ouest jusqu’à la construction du mur de Berlin en 1961.

Dans les années 80, une contestation d’intellectuels se développe et l’échec de ce modèle communiste face à la prospérité en RFA explique en partie la chute du mur (1989) et la fin du communisme.

3- En Allemagne réunifiée (1990), une puissante social-démocratie contestée par une nouvelle gauche

Le SPD affaibli juste après la réunification reste toutefois un grand parti de gouvernement ; il gouverne seul de 1998 à 2005 (Chancelier Gerhard Schröder). Cependant face aux conséquences de la mondialisation (par exemple, la montée du chômage), il mène des réformes économiques dont les lois Harz qui consistent notamment à réduire la durée de l’indemnisation du chômage. Cette politique très impopulaire suscite de grandes grèves et la naissance d’une gauche plus radicale, die Linke dirigée par un ancien dirigeant du SPD, Oskar Lafontaine.

On retrouve ainsi la division entre les deux gauches, réformiste (SPD) et plus radicale (Die Linke).

Depuis la grande coalition avec la CDU (2005-2009), c’est ce parti dirigé par Angela Merkel qui gouverne. Le SPD est dans l’opposition. Elections législatives de 2017 ?

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