Socialisme, Communisme, Syndicalisme en Allemagne des lendemains de la Seconde Guerre Mondiale à nos jours
Par Christopher • 8 Juillet 2018 • 1 090 Mots (5 Pages) • 569 Vues
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et adopte les bases du libéralisme économique. Ce système sera en grande partie à l’origine du Miracle Économique Allemand. Alors, que le SPD est en opposition avec la CDU dans les années 1950, une reforme du travail de la DGB est acceptée par le patronat en 1952, ce qui permet d’améliorer les conditions de travail des salariés, et rends la RFA d’autant plus attractive. Le SPD retrouve le pouvoir en 1969 à 1974 avec Willy Brandt (qui va développer une stratégie de rapprochement des deux Allemagnes) et de 1974 à 1982 avec Schmidt. Le SPD survivra à la Chute du Mur, contrairement à la SED Communiste.
Après avoir détaillé les dynamiques des deux gauches allemandes pendant la période des deux Allemagnes, penchons nous désormais sur le renouveau de la gauche allemande depuis 1989.
Au lendemain de la réunification, le SPD à perdu de son influence alors que la SED, anéantie, à laissé place au PDS, le Parti Socialiste Allemand. Le PDS est très largement minoritaire pendant les années 1990. Le SPD tente de s’adapter au mieux possible à une société en mutation, dans un contexte de Mondialisation accélérée. Mais de 1990 à 1998, c’est la CDU et Helmut Kohl qui est au pouvoir en Allemagne. La CDU reste populaire dans les années 1990, en se rapprochant d’Organisations Syndicales, sans toutefois appliquer à la lettre leurs revendications. La Gauche Allemande revient au pouvoir avec Gerhard Schroder en 1998. Les Réformes adoptées pendant son mandat vont créer de fortes tensions au sein de la Gauche Allemande et même au sein du SPD. Ces tensions auront atteint leur paroxysme, lorsque le Chancelier Gerhard Schroder annonce en 2003, un Plan du Travail (aidé par le patron de Volkswagen) qui consiste à réduire fortement le chômage avec la multiplication d’emplois mal payés et précaires. Cette réforme est mal accueillie par les syndicats allemands et par le monde politique allemand, ce qui entraîne l’élection de la présidente du CDU, Angela Merkel, en tant que Chancelière en 2005. La Gauche Allemande aura désormais fort à faire pour retrouver sa popularité.
Cette Gauche Allemande, sociale-démocrate en majorité, doit faire face à de nombreux défis dans sa refondation. En effet, l’impopularité totale du PDS et la déception de bon nombre de dirigeants du SPD va créer en 2007, un nouveau parti communiste "Die Linke". Ce parti fait, depuis 2007, de meilleurs résultats élections après élections, et est de plus en plus populaire auprès des ouvriers. Alors que le SPD bénéficie de moins en moins du vote ouvrier qui à longtemps fait sa force, la Droite Allemande gagne constamment en popularité. Ainsi le SPD tente des réformes plus mesurées et plus ciblées, en accord avec les syndicats, pour entamer sa quête de pouvoir, qu’il n’a plus vu depuis 2005. Mais cette refondation devra se faire dans un contexte de montée des communistes de "Die Linke".
En conclusion, entre 1946 et 1989, les Sociaux-Démocrates du SPD gagnent en popularité conjointement aux syndicalistes, alors que les communistes sombrent. Néanmoins, la forte popularité de la Droite depuis la Chute du Mur, et l’échec du mandat de Gerhard Schroder n’ont rien arrangé, et la Montée des Communistes de "Die Linke" dans une Allemagne de plus en plus puissante contraint la Gauche et la SPD à
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