Socialisme syndicalisme et communisme en Allemagne depuis 1875
Par Raze • 21 Mars 2018 • 1 413 Mots (6 Pages) • 546 Vues
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→ Bolchevisation → division de la gauche face au NSDAP car près de 30% des membres appartiennent à classe ouvrière ; Moscou fait adopter au SPD tactique « classe contre classe » → empêcher alliance avec partis bourgeois et NSDAP gagne législatives avec 33% des voix aux législatives de 1933.
→ Crise années 30 : 6 millions de chômeurs et violence politique s'installe → SA et communistes se livrent à des combats de rue : SPD réprime durement manifestations communistes et nomination Hitler vue par SPD comme moyen de se débarrasser des communistes.
- Les persécutions nazies (1933-1945)
→ Gauche et syndicats prônant lutte des classes sont perçus comme ennemis du peuple et parti nazi ne défend pas la classe ouvrière (30% de son électorat) et élimine lui-même frange révolutionnaire (nuit des Longs Couteaux juin 34) et pactise avec grande industrie → mvt ouvrier réprimé par Hitler qui saisit incendie du Reichstag en février 33 pour dénoncer complot communiste et interdire KPD et dissoudre SPD et syndicats.
→ NSDAP : seul parti autorisé en juillet 33 → chefs du SPD, KPD et mouvements syndicaux sont assassinés ou exil ou déportés (Dachau) et artistes proches extrême gauche appellent à résistance contre nazisme depuis Londres et Moscou.
→ Régime nazi tente d'encadrer classe ouvrière : 1/3 population active → se base sur Front allemand du travail (patrons et ouvriers) et sur loisirs (Force par la Joie) et ouvriers mis en scène lors congrès du parti à Nuremberg (propagande) → échec mais pas grave car ce n'est pas une force de résistance → ouvriers = attentisme et apathie politique.
- Le mouvement ouvrier depuis 1945
- a) Social-démocratie en RFA
→ Alliés souhaitent rétablir vie démocratique dans pays occupé et PP renaissent : SPD, KPD et CDU (démocrates chrétiens) et dominent vie politique en Allemagne de l'Ouest
→ 1956 : KPD interdit car trop proche de RDA communiste et en 1959 → congrès de Bad Godesberg où SPD affirme son orientation réformiste et abandonne doctrine marxiste et se rallie à économie libérale et en 1969 → SPD au pvr avec Willy Brandt (69-74), Helmut Shmidt (74-82) et perd son influence dans années 80 profitant à CDU d'Helmut Kohl.
→ Mvt syndical allemand → caractérisé par réformisme et DGB est un syndicat unique très puissant regroupant 16 fédération d'industies : majorité conflits réglée par négociation → taux de syndicalisation allemand + élevé que autres pays européens ce qui développe culture négociation en permettant aux syndicats de peser sur réformes politiques.
→ Extrême gauche → milite dans années 60-70 pour le renversement du capitalisme, droit des femmes et pacifisme et critique renoncement aux fondements révolutionnaires → Fraction Armée Rouge ou Bande à Baader utilise dans années 70 terrorisme comme moyen de pression (assassinats dirigeants grandes entreprises).
b) Le mouvement ouvrier en RDA
→ RDA en 49 : KPD et SPD fusionnent sous impulsion de Moscou d'imposer modèle soviétique dans la nouvelle démocratie populaire :naissance du SED → subordoné au Kominform et parti compte entre 1 et 2,5 millions de membres jusqu'à réunification.
→ Autorités soviétiques mettent en place mouvement syndical FDGB contrôlé par SED avec institutions issues du marxisme-léninisme avec grèves interdites et insurrection de 53 réprimée par Armée Rouge → syndicalisme = contrôle ouvriers par organe d'Etat.
→ Modèle soviétique s'impose en RDA : étatisation moyens de production, planification, parti unique, police politique, répression constestations sociales et sté (se voulant égalitaire) en réalité contrôlée par aparatchiks (cadres gvt et parti) et RDA figure comme étant jusqu'en 89 une des dictatures les plus dures en Europe de l'Est → Honecker pdt refuse réformes de Gorbatchev en 1985
- Un modèle socialiste allemand après la réunification ?
→ Disparition du SED après chute du régime soviétique et son remplaçant (PDS) ne rencontre pas le succès et SPD doit s'adapter au nouveau contexte économique et social : poids et cout réunification, construction européenne, tertiarisation continue, montée du chômage et contraintes de la globalisation.
→ Election Schröder (1998) → réaffirmation ancrage dans social-démocratie avec alliance écologiste et attachement au libéralisme → déçoit la gauche et PDS prend de l'importance et devient après une fusion avec d'autres partis Die Linke en 2007.
→ Syndicats allemand perdent de leur influence par baisse des effectifs même si adhérents allemands restent nombreux (6 millions en 2009 et 12 millions en 1991) : action syndicale marquée par culture négociation et syndicats s'introduisent dans formes modernes de travail (intérim, télétravail) mais mvts massifs de grèves
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