Quel impact ont eu les grandes crises du XXe siècle sur le socialisme, le communisme et le syndicalisme en Allemagne ?
Par Matt • 23 Mars 2018 • 1 716 Mots (7 Pages) • 629 Vues
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A partir de cela, le socialisme allemand se fracture pour de bons. Le SPD choisie le réformisme et les révolutionnaires forme le KPD (parti communiste allemand). Et le souvenir de la répression des spartakistes aggrave vraiment les rapports entre les deux partis. Apres la défaite de 1918, l’empire allemand est remplacé par la république de Weimar, un régime démocratique. Le SPD est un des piliers de la république de Weimar dans laquelle il joue un rôle important. IL fait par exemple voter plusieurs réformes sociales dont la journée de travail de 8h. Et d’ailleurs le premier président de la république de Weimar qui s’appelle Friedrich EBERT est un membre du SPD. Contrairement aux socialistes le KPD se considère comme un parti d’opposition au système et il revendique l’héritage de la révolution russe. La division entre socialiste et communiste leur sera fatal en 1933 car ils sont incapable de trouvé une réponse commune à la progression du partie nazie.
Or Hitler considère la gauche qu’elle soit socialiste ou communiste comme l’un de ses principaux ennemis. Une fois arrivé au pouvoir en 1933, il fait donc interdire tous les parti a l’exception du siens. Le SPD et le KPD deviennent donc illégaux. Les syndicats allemands sont également supprimer au profit d’un syndicat unique contrôlé par le pouvoir nazie. Quant au militant socialiste, communiste et syndicaliste, ils sont persécutés comme opposant politique. Certains résisteront a la dictature nazie mais et bien tardive.
A la défaite nazie en 1945, socialiste et communiste sortent de la clandestinité mais la guerre froide prend vite la suite de la Seconde guerre mondiale et l’Allemagne se retrouve divisée en deux. La RFA fondé en 1949 appartient au bloc de l’ouest, sont système est capitaliste et démocratique. La RDA fondé la même année appartient elle au bloc de lest, c’est une démocratie populaire dont le système est inspiré de l’URSS. Berlin même la capitale de l’Allemagne est séparée en deux par un mur construit en 1961. EN RFA, le SPD redevient un parti puissant. Il affirme son appartenance au bloc de l’ouest en étant réformiste. EN 1959 au congrès de Bad Godesberg il abandonne toute référence au marxisme. LE SPD accepte donc alors l’économie de marché. Les socialistes allemands ont donc désormais pour objectif d’équilibré l’économie de marché, en la réglementant et en redistribuant les richesses produites.
EN RFA les réformes Social sont négociées à la suite d’accord entre le patronat et les puissantes syndicales industries. EN 1969 le chancelier est socialiste, il s’appelle Willy BRANDT. Le KPD par contre en RFA est interdit de 1956 à 1968 car la justice considère qu’il est une menace. En RDA, la situation est différente puisque c’est le modèle politique du parti Etat qui s’impose. Le SED un parti communisme a le monopole absolu du pouvoir. Les syndicats lui sont totalement soumis et remet son pouvoir dans la société. Le SED prend des mesures sociales en faveur des ouvriers. Comme le socialisme est censé régner en RDA, la grève est interdite. En 1953 de nombreux ouvriers allemands ce révolte pour protesté contre les cadences de travail très rapide qu’ils leurs sont imposés. Par ailleurs la RDA est un régime policier qui est surveillé. Dans les années 1980 la contestation s’étend en RDA dont le régime dictatorial est de plus en plus impopulaire. Et en 1989 le mur de Berlin est détruit par la population de Berlin et le régime s’effondre en 1990. Comme la guerre froide a était gagner par le bloc de l’Ouest, c’est la RFA qui va absorber la RDA et donc le système politique de l’Ouest s’impose dans toute l’Allemagne, donc le SED disparait. En 1998 le SPD revient au pouvoir dans l’Allemagne unifié est Gerhard Schröder sont chef devient chancelier. Par ailleurs le chômage a progressé et a donc affaiblie les capacités de négociation des ouvriers. Le mouvement ouvrier est donc moins puissant qu’il ne l’était dans le passé. Dans ce contexte le SPD de Schröder change de ligne politique, il s’appuie davantage sur les classes moyennes. Face aux difficultés économiques il a réagi en facilitant les licenciements et en réduisant les dépenses de l’État providence. Ce programme s’appelle « L’agenda 2010 ».
De 1875 à nos jours, le mouvement ouvrier allemand va s’organiser au gré des évènements politiques que connaît le pays. A la fin du XIXe siècle, apparaissent les premiers partis et syndicats ouvriers cherchant à améliorer la vie des prolétaires dans un système libéral les exploitant. La Première Guerre mondiale va provoquer une scission entre deux courants ouvriers : d’un côté les réformateurs ou socialistes, de l’autre les révolutionnaires ou communistes. Ces deux mouvements s’opposent pour obtenir le soutien des ouvriers. Le contrôle nazi puis la Seconde Guerre mondiale affaiblissent le mouvement ouvrier et encouragent un rapprochement entre les deux tendances mais la guerre froide, qui lui succède, impose une rupture forte dans le mouvement ouvrier. Il faut attendre la fin de la RDA pour assister à une réorganisation du mouvement ouvrier autour d’un pôle socialiste majoritaire et d’un pôle plus radical mais minoritaire.
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