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La Courbe de tes yeux, Paul Eluard

Par   •  7 Décembre 2018  •  970 Mots (4 Pages)  •  966 Vues

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2) les sens :

-la vue « lumière, couleurs »

-l’ouie « bruits »

-l’odorat « parfumé »

-le toucher « mousse, vent »

3)le rythme

la femme = nature tout entière : vers 6 à la fin du poème

B. Le regard source de lumière

1) Le regard se porte du bas vers le haut on part de la « mousse », on monte aux « roseaux », puis « ailes », ensuite ciel « ciel », et enfin « astres »

2) Champ lexical de la lumière

« lumière » « couleur » « aurore »

transition : Plus encore que miroir de l’âme les yeux se font avant tous les reflets voir les créateurs du monde extérieur. Dotés d’un tel pouvoir, celles qui portent ce regard créateur ne peut être pour le poète qu'une femme sublime.

III Image de la femme sublimée

A. La femme créatrice

1) Elle donne naissance au poète « v 4 - v 5 » amnésie du poète qui prend naissance par l’intermédiaire du regard de la femme porté sur lui : ce qui à eut lieu avant n’existe plus

B. Le monde naît de la femme

1) La femme aimée permet aux poète de voir le monde d'une nouvelle façon, elle lui le montre tel qu’il ne l’a jamais vu.

2)Elle lui confère un caractère éminemment poétique établissant des correspondances entre abstrait et concret entre les sensations visuelle, olfactive et tactile (vers 6 et 7)

le monde ainsi recréer dans de nouvelles associations permet à Paul Eluard de renaître entant que poète.

C. Un être solaire et pure

1) La pureté « yeux pures », « innocence »

2) Elle est la mère du monde « berceau » « le monde entier depend » de ses yeux

3) Elle est un être lumière : un être divins

CONCLUSION : A travers ce poème, Paul Eluard rend un hommage touchant à la femme aimée, célébrée à travers son regard. Le poète se saisit d’une forme fixe : le sonnet utilisé depuis très longtemps pour le renouveler avec une liberté déconcertante (caractéristique de la poésie surréaliste pour en faire un véritable hymne à la vie). La femme aimée, en effet, par le seule pouvoir de ses yeux donne forme, couleur et mouvement à l’univers. Elle le révèle au poète lui offrant ce qui jusqu’alors lui resté invisible et inaccessible acquérant ainsi le statu de véritable source d’inspiration à l’origine de son génie créateur et par conséquent à l’origine même de sa création poétique.

Certains poème d’Aragon comme « les Yeux d’Elsa » ou encore « que serais-je sans toi » évoque de manière quelque peu similaire le pouvoir indicible de la femme aimée.

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