La courbe de tes yeux- analyse

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- La femme idolâtrée

La femme aimé n’est pas seulement origine, elle et également l’expression d’une fusion source de joie, ce texte est aussi un chant du bonheur. Eluard exalte dans ces quintile le bonheur d’être deux, l’entremêlement des êtres ce signale par la fusion des sensations comme le montre l’énumération des sensations visuel, auditive, olfactive, tactile : « sourire parfumée » (vers 7), « mousse de rosé » (vers 6), « chasseur de bruit et … » vers 10. L’entremêlement des êtres ce signale aussi par une ensemble de métaphore associant le rêve et réalité : (vers 6), (vers 8), (vers 9). Le monde est le reflet fusionnel des amants.

On observe alors une fusion amoureuse, lieu commun (topos) de la poésie amoureuse en général et de celle d’Eluard en particulier. Le poète se perd dans celle qu’il aime comme l’indique le chiasme qui encadre le poème : (vers 1 et vers 15). Cette fusion s’éprouve autant physiquement que psychiquement (vers 15) : la vie du poète et littéralement suspendu et même absorbé par le regard de la femme. Ainsi une fusion heureuse s’opère entre ce qui est regarder et celle qui regard, c’est-à-dire gala la muse du poète. Le cercle qu’évoque l’œil renvoie au symbolisme de la figure géométrique : le cercle est le symbole de la perfection, figure parfaite. La fusion est alors liée à la figure d’un amour parfait, qui est également l’expression d’une liberté passionnelle, affranchie de la raison et du temps du reste de l’humanité et permettant l’amour fou.