Capitale de la douleur, Paul Eluard
Par Ramy • 5 Décembre 2018 • 937 Mots (4 Pages) • 771 Vues
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Le féminin divin, tout-puissant, est présent dans « Les petits justes ».
Dans la vision d’Eluard, la femme est une véritable muse qui est source artistique.
Elle participe à la créativité du poète.
Il est soumis au moindre geste de la femme qu’il aime. C’est un amoureux passionné, pour lui, le but de la vie est d’ aimer et d’ être aimé.
L'amoureuse est le 4ème poème de la seconde section "Mourir de ne pas mourir", du recueil : Capitale de la Douleur, qui est écrit presque entièrement au présent.
Tous les poèmes de cette section sont des poèmes de rupture du lien amoureux suivi de nuit de solitude, de réflexions sur la fin d'un amour qui l'a dynamisé pour échapper à sa maladie.
Ce poème doit donc se lire comme le poème d’un être souffrant.
Dans ce poème, en vers octosyllabiques mais sans rime, composé de deux strophes de cinq vers, marqué par la construction anaphorique où le retour du pronom «Elle» est comme un martèlement accusateur envers celle qui avait rompu l’union amoureuse,
Éluard pleure la perte de Gala qui, cependant, continuait à s’imposer et à se mêler à lui.
Une formule connue de ce poème : « elle est debout sur mes paupières » montre l’obsession que le poète a vis à vis de Gala qui l’a quitté mais qui continue à le poursuivre même lorsqu’il ferme les yeux.
C’est comme si elle était debout devant lui comme un mirage. Le poète vit cette séparation avec une énorme souffrance.
J’ai choisi ce poème car je trouve qu’il représente le mieux l’œuvre entière, où on y retrouve cet amour persistant de la part du poète envers Gala mais également cette souffrance qu’il ressent du fait qu’elle soit partie pour un autre homme (Salvatore Dali).
Il y a une part de rêve aussi car le fait qu’il continue à la voir même en fermant les yeux fait preuve de surréalisme.
En temps que lecteur dans ce poème, on ressent de vraies sensations comme si on était dans le cœur du poète à l’instant où il a écrit ces vers.
Ce recueil fait transparaitre beaucoup d’émotions à travers la centaine de poèmes. Lorsqu’on le lit attentivement, toutes ces métaphores autour de la femme ainsi que ces descriptions de la nature rendent ce recueil unique en son genre.
J’ai également beaucoup aimé l’image qu’il a fait passer de la femme en la rendant divine.
Ce n’est pas pour autant qu’il est simple à comprendre, car pour trouver la vraie signification derrière chaque mot et donc apprécier ces poèmes, il faut s’y attarder afin de saisir ce que le poète a vraiment voulu dire.
Par le biais de tous ces poèmes, ce sont plusieurs messages qu’il a dédiés à Gala par la représentation physique et psychologique de celle-ci.
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