Toutes les catégories de chomage subissent elles le chômage de la même manière

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Le fait d'appartenir à une industrie, pour la majorité des ouvriers, et également une cause du taux de chômage très élevé car les machines prennent de plus en plus de place dans l'industrie ce qui fait que les ouvriers sont remplacés par des machines afin que l'entreprise puisse faire des bénéfices. En 2014, on comptait une personnes sur cinq aux chômage dans ce secteur.

Les professions indépendantes peuvent elles aussi être touché par le chômage. Les personnes étant leur propre employeur se retrouvent au chômage uniquement s'ils font faillite, c'est pourquoi elles ont un taux de chômage pas très important (5%)

Le chômage touche donc principalement les moins favorisé, et cela depuis de nombreuses années.

Certes le chômage est présent différemment suivant les secteurs professionnels, mais nous allons voir qu'il touche aussi différentes catégories de population.

- Le chômage selon les populations

La population totale peut être séparée en deux grandes catégories qui elles même sont constituées de différentes personnes qui ne subissent pas le chômage de la même manière.

- Les plus âgés et les diplômés

La population est divisée en deux grandes parties, population active et inactive.

La population inactive représente les personnes ne cherchant pas de travail. Elle est composé des étudiants à plein temps, des parents au foyer, des retraités ou encore des handicapé à 100 %. Ne pouvant pas être touché par le chômage il n'est donc pas utile de s'attarder sur cette catégorie.

Intéressons nous maintenant au personnes qui composent la population active et plus principalement les chômeurs qui sont de 10,3 %.

Aujourd'hui, pour pouvoir trouver du travail il est important d'être diplômé mais ce n'est pas une assurance car nombreuses sont les personnes surqualifiés. Néanmoins cela peut être un avantage pour trouver ne serai-ce qu'un petit emploi car les patrons favoriseront les personnes diplômés plutôt que les personnes non qualifiés.

Le fait d'avoir tous le même diplôme est aussi problématique. Prenons l'exemple des femmes qui sont principalement dans le secteur tertiaire : nombreuses sont celles qui, ayant le même diplôme, subissent le chômage car le nombre de demandeur d'emploi est donc supérieur au nombre de poste ce qui fait que beaucoup de femmes se retrouvent au chômage ou encore en Contrat à Duré Déterminé. Elles subissent le sous-emploi avec le travail à temps partiel. On compte 9,9 % de femmes concerné contre 3,6 % pour les hommes. Le fait qu'elles soient plus diplômé que les hommes n'a donc pas beaucoup d'importance.

Mais si nous nous intéressons aux chiffres de 1980 et 2012, on peut remarquer qu'il y a une augmentation du taux d'activité pour les femmes en convergence avec le taux d'activité des hommes qui diminue. En effet, aujourd'hui le chômage touche 9,4 % des femme contre 10,5 % des hommes. Aujourd'hui, après avoir eu des enfants les femmes ne s'arrête plus de travailler pour garder les garder.

De plus, même si la second catégorie d'age, c'est à dire supérieur à 25 ans (25 – 49 ans) , n'est pas la plus touché, cela ne signifie pas qu'ils sont pour autant épargnés.

Même si le taux de chômage des 50-64 ans reste le plus faible d'après les pourcentages, il est néanmoins très problématique pour ces personnes qui sont touchées car il est très difficile pour eux de retrouver du travail compte tenue de leur age et d’après les dernier chiffres de 2015 cette catégorie est en hausse contrairement aux autres, il est actuellement de 4,6 %.

A l'inverse de ces catégories, les jeunes sont beaucoup plus touchés par cette crise et surtout les non diplômés, d'après les pourcentages.

- Les personnes les plus touchées par le chômage, jeune et non diplômé

En tête des pourcentages du taux de chômage se retrouve toujours la même catégorie de personne : Les jeunes, de 16 à 24 ans, avec un taux de 24,6% de chômeurs.

En effet, sortant tout juste de leur diplôme, ils arrivent sur un marché qui exige certes des connaissances mais aussi une certaine expérience, ce que tous les étudiants n'ont pas et que de plus en plus d'entreprises demandent. Même si la plupart des jeunes trouvent un travail en moins de trois mois environ (62%), il y a encore plus d'un jeune sur cinq qui est sans emploi trois ans après ses études ce qui entraîne des difficultés à se stabiliser, à trouver un logement accessible par rapport à leurs moyens et d'autres problèmes à cause du manque d'argent.

Les jeune diplômés ne sont pas ceux qui souffrent le plus de ce chômage, le plus difficile reste pour les jeunes sans diplôme. Sorti trop tôt de l'enseignement, les jeunes chômeurs sans diplômes ont d'autant plus de mal à s'insérer dans la vie professionnel que des jeunes diplômés. N'avoir aucun ou très peu de diplôme est un frein à l'embauche et c'est encore plus pénalisé qu'avant.

Dans les peu diplômés il y a les jeunes faisant de l'apprentissage. Nombreux sont ceux qui choisissent cette voie afin de pouvoir s'insérer plus rapidement dans la vie professionnel or aujourd'hui la situation s'aggrave et il devient difficile pour eux de travailler à la sortie de leur diplôme car nombreux sont les postes pris par des personnes plus diplômés. Ils se replient sur des emplois qui demandent une qualification moins élevé. Les jeunes en apprentissage vont alors se tourner vers les emplois normalement destinés aux non diplômé et donc les non diplômé rencontrent plus de problèmes.

Quant au jeune bacheliers généraux ils subissent le même sort que les baccalauréats professionnels mais atténuée.

Mais si on s'intéresse plutôt aux chiffres et non aux pourcentages pour comparer les taux de chômage c'est plus parlant car les pourcentages ne sont pas ce qu'il y a de plus fiable. Prenons l'exemple des jeunes qui d'après les pourcentages on un taux beaucoup plus élevé, ce n'est en réalité pas le cas parce que l'échantillon des moins de 25 ans pris est largement plus petit que les autres échantillons, bon nombre de jeunes sont encore en école