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Relation inflation chômage

Par   •  31 Octobre 2017  •  2 461 Mots (10 Pages)  •  598 Vues

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3) La stagflation, le monétarisme et la crise du Keynésianisme

Au début des années 1970 (1973 plus exactement), il y a eu le début de la seconde grande crise du 20eme siècle. Cette crise a laissé totalement désarmés les politiques keynésiennes traditionnelles (politique de stop and go). Dans cette crise, l’inflation et le chômage se développent en parallèle, les politiques de relance keynésiennes ne fonctionnent plus. En France, la dernière politique de relance sera exécutée en 1975 et portera le nom de plan Chirac: elle montrera la faillite des politiques keynésiennes de relance basées sur le multiplicateur.

La stagflation révèle la faillite de cette politique keynésienne. D’ailleurs, même s’il est vrai que c’est le choc pétrolier qui va révéler la stagflation, on s'aperçoit à cette époque que la stagflation était en réalité connue depuis longtemps. C’est l’époque ou l’on redécouvre un économiste autrichien qui dans les années 1930 s’était violemment opposé à Keynes: HAYEK. Hayek avait présenté une analyse de la stagflation dans les années 1930. Non seulement la stagflation remet en cause les politiques de relance fondées sur le multiplicateur, mais en plus elle remet à l’honneur les vieilles thèses classiques de Hayek. Puisque la relation inflation/chômage n’est pas celle que prédit la théorie keynésienne, c’est que la théorie keynésienne n’est pas bonne. Et le vieux rival du Keynésianisme c’est-à-dire le Monétarisme, dont le chef est M. Friedman, est au plus haut. Il avait là une magnifique occasion qu’il n’a pas manquait. Il propose son explication de la stagflation, anti-keynésienne. Il n’a pas attendu 1973 pour attaquer le Keynésianisme. La thèse de Friedman est celle-ci:

Ce sont les politiques de relance keynésiennes qui, à cause de la répétition, sont la cause de la stagflation. En effet, ces politiques de relance keynésiennes, par des taux d'intérêt excessivement bas, des déficits budgétaires excessivement élevés, favorise une création monétaire excessive. Cette création monétaire en excès est cause d’inflation, mais cette inflation ne peut pas réduire le chômage car les politiques de relance keynésiennes, en raison de leur répétition, finissent par être bien anticiper par les décideurs économiques qui prévoient alors la hausse des prix, et donc n’augmentent ni leur demande de consommation (pour les ménages) ni leur demande d’investissement (pour les entreprises). Le taux de chômage reste ainsi centré sur son niveau d’équilibre noté I(barre) que Friedman appelle le taux de chômage naturel (c’est un chômage contre lequel une politique budgétaire ne peut rien faire). Il dépend de deux choses essentiellement: du taux de départ volontaire des ménages de leur emploi, et de la durée moyenne d’attente entre deux emplois. La seule concession que Friedman fait à la politique keynésienne de relance, c’est une concession à très court terme: il admet qu’une injection de pouvoir d’achat peut provoquer un sursaut de consommation et donc une réduction temporaire de chômage, mais cela ne marchera qu’à court terme car sur le long terme, il y aura inflation. Il parle de la théorie quantitative de la monnaie. A la critique monétariste s’est ajoutée dans les années 1970 une critique plus radicale encore d’un ancien élève de Friedman provenant de l’université de Chicago: Robert Lucas. C’est un ultra monétariste. Pour lui, les agents sont tellement rationnels, ils anticipent tellement bien les conséquences inflationnistes des politiques keynésiennes qu’il n’y a même pas l’espoir d’une conséquence bénéfique même a court terme: il parle de théorème d’impossibilité de la politique économique. La critique de Friedman renforcé par celle de Lucas a eu une grande portée. Dans les année 1970, le Keynesianisme entre en crise, il a du céder sa position hégémonique aux monétaristes. Cette crise du Keynésianisme a eu quand même un effet heureux pour les keynésiens: certes elle a réduit le nombre de keynésien, mais le petit nombre resté fidèle à la pensée keynésienne sans se laisser troubler par la stagflation a approfondi l’analyse de Keynes. Ce petit nombre a donc relu toutes les oeuvres de Keynes qui leur a fait découvrir la véritable analyse de celui-ci.

II La relation inflation-chômage dans la logique du circuit

- Chômage conjoncturel et chômage structurel selon le circuit keynesien

La condition de crise I-F

Dans nos economies contemporaines, les syndicats… empêchent la baisse des salaires, par consequent, pour les entreprises, réduire le coût salarial signifie arrêter purement et simplement la production dans les secteurs jugés non rentables. (supposés être la cause des deficits des entreprises) Cet arrêt conduit à une mise à pied des salaries, donc une augmentation du chômage

Entre chômage conjoncturel et structurel il n’y pas de difference “pratique”, cependant la distinction a une portée analytique bien degage par le circuit keynésien. Le chômage conjoncturel est celui dont l’analyse tient dans le temps de la période ( temps qui s’écoule entre 2 anticipations), il est lié à une revision en baisse des anticipations des entrepreneurs au début de la période à la suite de profits défavorables enregistrés dans la période précédente. Cette revision en baisse des anticipations va conduire les entreprises a diminuer leur demande d’endettement F donc à passer de F + ∆F

Par le jeu du multiplicateur, cette demande conduira a une variation negative du revenue distribué au ménage ∆Y : k ∆F : 1/S ∆F

A cette diminution, il y a une baisse d’emplois

Cepedant, si la baisse du coût salarial resultant de ce chômage conjoncturel, n’est pas suffisante (si au terme de la nouvelle période I-F→ faillites d’entreprises

Il y aura une restructuration du capital

Le chômage qui va se developer en relation avec cette fermeture sera appelé chômage structurel

La recherche immédiate des recettes par l’inflation (augmentation des prix)

- L’inflation de sortie de crise et l’analyse keynésienne de la stagflation

Face à la situation de crise, les entreprises réagissent par le chômage & l’inflation → la stagflation

C’est

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