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Théorie des relations internationales

Par   •  8 Novembre 2017  •  15 575 Mots (63 Pages)  •  776 Vues

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Hobbes poursuit la pensée de Machiavel (surtout en ce qui concerne l’état de nature) mais s’intéressera surtout à la nature de l’homme. « L’homme est un loup pour l’homme » met en avant l’instinct de l’homme a employer la force. Dans l’état de nature, tout homme est le concurrent des autres hommes. L’état de nature est un état de guerre permanent. La façon dont Hobbes considère l ‘état de nature influera sur les closes du pacte social. Pour Hobbes, l’état de nature est un état apocalyptique : Pour en sortir y faut créer un pouvoir au dessus des hommes. Les hommes, entre eux, passeront un pacte qui sera a l’origine de la création d’un souverain unique (l’état). Les hommes sont parvenus, grâce au pacte, à garantir leur paix et sécurité. Hobbes marque une distinction entre société interne et internationale : Il n’y a pas eu de pacte social entre état car il est impossible de faire émerger un souverain international. Pour Hobbes les relations internationales demeurent des relations de guerres car elles se développent dans un état de nature, dans une anarchie absolue. Hobbes développe et continu la pensée de Machiavel mais écarte tout projet de paix universelle et perpétuelle car il ne pense pas la paix possible entre les états. Il ne propose aucun mécanisme capable de résoudre les différents entre états. En interne on a une communauté politique, un souverain unique et une puissance sans concurrence. A l’international, c’est un état d’anarchie qu’on ne pourra modifier. Certains points défendus par Hobbes sont appuyés sur des idées de Jean Bodin. L’état est devenu le modèle d’organisation politique des sociétés. Cette représentation est riche car le principe de miroir inversé (pouvoir stable interne et instable au niveau international) met en avant que pour Hobbes c’est en raison de la souveraineté interne que s’installe, sur la scène internationale, une anarchie. C’est parce qu’on a des souveraineté interne qu’il y a anarchie : La guerre renforce les états car elle a des conséquences positives et unifiantes sur la vie interne. Pour Hobbes les relations internationales renforcent la puissance interne des états. Le plus important pour Hobbes est la politique étrangère.

- Les théoriciens de l’équilibre

On retrouve Jean Bodin qui a parmi les premiers imaginé l’équilibre des puissances. Il a dégager deux grandes lois en matière de relations internationales : Il faut avoir, sur la scène internationale, des états de puissances a peu près égales et la sureté/ sécurité des princes réside dans un contrepoids égale de cette puissance. On a déjà ici, l’idée que la paix ne pourra se construire que si on parvient à un équilibre entre puissance étatique.

Vattel (Suisse du XVIII°) ne croit pas en la possibilité d’un contrat ou pacte social entre état permettant de mettre fin à la guerre. Il défend l’indépendance des états c'est-à-dire pas de projet d’état universel. Contrairement à Hobbes, Vattel est optimiste et croit à une paix possible et ne défend ni l’état de nature (anarchie) ni la loi de la jungle. Il observe et considère que l’Europe forme une sorte de « République » dans laquelle les états agissent en commun pour la préservation d’un ordre commun. Pour lui, cette république qui fonctionne sur l’idée d’agir en commun est en fait un assemblage d’état indépendant qui cherche à ce qu’aucunes puissances ne puissent, à elle seule, dominer ou imposer ses lois aux autres puissances. Vattel apporte quelque chose de plus à la pensée de Machiavel et Hobbes car il croit en un « égoïsme intelligent ». Vattel reprend l’idée que l’antagonisme et la compétition renforcent le pouvoir. Cet antagonisme peut être modéré si on s’entend sur un projet commun et si on défend un égoïsme intelligent.

Hume écrit « discours politiques » en 1752. Il est, lui aussi un optimiste et défend l’idée du besoin des intérêts : L’essence de l’homme est de remplir ses intérêts. Il croit aux intérêts des états plus qu’a l’état de nature car il peut causer la destruction des états. Hume pense que l’intérêt des états réside dans une politique d’équilibre plutôt qu’état de nature. Pour lui, aucunes nations ne concentrent entre ses mains des forces telles que les états voisins soient incapable de défendre ses propres droits et intérêts. On a l’idée d’un équilibre comme principe régulateur du désordre international. Le traité du trèchte (1813) qui met fin a un ensemble de guerre sur la succession. A l’article 2 on trouve l’expression d’équilibre des pouvoirs avec « balance des pouvoirs » qu’il est prévu d’instaurer c’est « le meilleur et le plus solide fondement à une amitié mutuelle et a une concordance qui sera durable ». Ce traité est le premier instrument diplomatique dans lequel on trouve une renonciation à l’ambition d’agrandir le territoire sous une même couronne au nom du principe de l’équilibre.

- Les théoriciens modernes

Deux auteurs réalistes vont s’affronter : Morgenthau et Aron.

Morgenthau est considéré comme le père fondateur du réalisme moderne. Sa théorie met en avant l’idée que les relations internationales sont guidées par la puissance égoïste des états. On retrouve chez lui beaucoup de référence à Hobbes. Il débute sa réflexion sur la nature de l’homme et, comme Hobbes, il caractérise l’homme par des instincts de vie et de domination. L’homme est égoïste et guidé par une volonté de puissance. Pour Morgenthau, cette nature de l’homme va se projeter sur toute association humaine et en particulier l’état. « La politique internationale, comme toute politique est une lutte pour la puissance ». On retrouve l’idée que la violence interne est projetée sur la scène internationale. En politique étrangère un état ne connaît qu’un seul critère de raisonnement, un seul principe d’action qui est l’intérêt national égoïste. Morgenthau défend aussi une idée de libération et d’équilibre : La politique étrangère étant guidée par l’état, il s’en suit que la politique internationale repose sur l’idée que la puissance des uns sera nécessairement équilibrée par celle des autres d’où un équilibre général des puissances. On a une forme d’unification, de réconciliation entre les deux théories précédentes (A) et B)). On remarque tout de même une grande différence entre Morgenthau et Hobbes : Morgenthau s’oppose à l’idée de miroir inversé entre la vie internet et externe de l’état. Pour lui, l’essence de la politique internationale

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