La place de la Chine dans les relations internationales
Par Ninoka • 23 Avril 2018 • 1 167 Mots (5 Pages) • 695 Vues
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des conflits en Asie, la R.P.C soutient le bloque communiste : En 1950, l’armée nord-coréenne attaque la Corée du Sud. Les Nord-coréens occupent d’abord toute la péninsule, puis ils sont balayés par l’armée américaine. Mao doit intervenir sous peine de voir l’armée américaine s’installer à ses frontières. L’armée chinoise, repousse les Américains et reconquiert la Corée du Nord. Par sa victoire, Mao a refait de la Chine une grande puissance en Asie. Ensuite, entre 1946 et 1954, Mao soutient les communistes vietnamiens (dirigés par Hô Chi Minh) contre la France puis contre les Etats-Unis. Au Cambodge, il arme les les "khmers Rouges" du Cambodge qui prennent le pouvoir en 1975.
Les relations avec l’URSS se dégradent. Après la mort de Staline, Khrouchtchev dénonce publiquement les crimes du "Petit père des peuples" (1956). Mao refuse la "déstalinisation". Il refuse aussi la nouvelle politique soviétique de "coexistence pacifique" avec l’Occident. La Chine est ainsi repliée sur elle-même, qui « compte sur ses propres forces ». La Chine soutient la lutte des peuples colonisés pour l’indépendance, elle participe à la conférence de Bandung (1955) et à la création du mouvement des non-alignés où elle critique ouvertement l’URSS et les Etats Unis d’être des états impérialistes. En 1960, l’URSS rappelle ses conseillers et en 1962, elle met fin à son aide économique. En réponse, le comité central du parti communiste chinois écrit une lettre concernant cette rupture en 1963, et met en avant les ‘’défauts’’ de l’URSS dans les nouvelles relations internationales. La Chine critique l’URSS de ne plus défendre les intérêts du prolétariat et de na pas soutenir la lutte révolutionnaire des peuples d’Asie, d’Amérique Latine et Afrique. En conclusion, la Chine reproche à l’URSS de ne plus suivre la doctrine révolutionnaire marxisme-léninisme. Ensuite, Mao oriente sa propagande en direction du tiers-monde notamment les pays d’Afrique.
Enfin, la Chine met en place une politique d’ouverture économique pour obtenir une reconnaissance internationale, elle obtient ceci notamment grâce au rapprochement avec l’occident. Mao se rapproche alors du monde capitaliste. En 1964, De Gaulle reconnaît la Chine Populaire suivi par les autres États occidentaux. En 1971, Taïwan quitte le Conseil de sécurité de l’ONU et laisse son siège à Pékin
Les États-Unis et la Chine nouent d’abord des contacts sportifs (« diplomatie du ping-pong). La Chine est associée au désengagement américain du Vietnam. Puis, Nixon vient en visite à Pékin en 1972. Mao meurt en 1976 laissant un bilan contrasté. La Chine n’est influente qu’en Asie. Ce n’est pas une puissance mondiale. Le pays est rural et sous-industrialisé. Un tiers de sa population vit dans une pauvreté totale. Ce n’est qu’en 1978, avec la prise de pouvoir de Deng Xiao Ping et son économie socialiste de marché que la Chine a pu réellement s’ouvrir vers le monde en attirant de grands nombres d’investissements directs de l’étranger et en augmentant ses échanges internationaux grâce a son adhésion à l’OMC en 2001. La Chine voit donc un important décollage économique et devient le premier exportateur mondial et devient en 2010 la deuxième puissance mondiale après les Etats Unis.
La Chine est donc affirmée comme une grande puissance dans les relations internationales dans les plans régionales et internationales, mais reste un régime critiqué par son autoritarisme et le manque de liberté. Ces deux documents nous ont permis d’analyser uniquement le point de vue chinois de la place de la Chine dans les relations internationales puisqu’ils sont tous les deux d’origines
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