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Sociologie, semestre 2.

Par   •  28 Juin 2018  •  11 086 Mots (45 Pages)  •  382 Vues

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L’esprit des lois repose sur 3 grands principes:

- séparer les pouvoirs exécutifs et législatifs

- penser les lois comme des sciences (toujours la mettre au service des hommes et toujours la faire évoluer)

- la défense du commerce et du libre-échange qui favorise la paix entre les nations et les communautés

Rousseau et le contrat social (1712-1778)

Une organisation sociale juste repose sur un pacte qui garantit l’égalité et la liberté entre tous les citoyens. La souveraineté populaire est le principe fondamental du contrat social.

Pour lui les droits du plus fort ne peuvent pas être un principe qui détermine une société. Il considère donc que les hommes naissent égaux. Et que le fait de devenir criminel est le produit de la société.

Une société qui n’a ni liberté ni égalité pour principe redevient à l’Etat de nature primitif, chose distinguant l’homme de l’animal.

c- La sociologie au XIXème

Le XIXème fait suite à la Révolution Française et donc aux premières conséquences néfastes de la Révolution Industrielle (conditions de travail).

Ce dernier est régit par 3 courants de pensées très important:

- le libéralisme politique (démocratie) et économique (capitalisme)

- le radicalisme : Violence révolutionnaire (Communisme)

- le conservatisme : Idéologie Monarchique et religieuse

Auguste Comte (1798-1857)

Il a inventé le terme sociologie qui vient du latin Socius qui signifie compagnon, allié et du grec Logos qui signifie pensée, études etc.

Le positivisme crée par Auguste Comte est fondé sur la croyance en des lois scientifiques pour expliquer le comportement des hommes. Il est contre les religions, contre les philosophes des lumières et les économistes libéraux.

Pour lui les comportements des individus ne s’expliquent que par la société qui est une unité supérieure.

Alexis de Tocqueville et la démocratie (1805-1859)

Un grand théoricien et un grand défenseur de la démocratie. On peut découper sa pensée en 2 axes :

- la liberté —> Pour lui la révolution doit être sociale et politique, elle doit renverser l’aristocratie et favoriser l’égalité des conditions de vie. L’individu est au centre de la société et doit être libre de ses choix et de ses actions

- l’égalité des races : Tocqueville plaide la cause des noirs victimes de l’esclavagisme, il en fait une critique radicale et une dénonciation virulente. Il prend également la défense des indiens en expliquant que leur civilisation a été exterminé par les occidentaux et l’autre a été corrompue.

A la fin du XIX ème, il y a eu une émergence du capitalisme bourgeois.

Chapitre 2: Les différents courants sociologiques

La sociologie a été le théâtre de beaucoup de débats théoriques entre les visions holistes et atomiste.

On a 3 parties :

- holiste

- atomiste

- constructiviste

I- Le courant holiste

a- La vision Holiste (Déterminisme)

Du grec Holos qui signifie ‘’ Formant un tout ‘’

Privilégie le tout sur les parties et mette en avant une vision globalisante de la société. Il existe une logique sociale déterminant l’individu mais celui-ci n’en est pas conscient.

L’objet de la socio est de trouver de grandes lois générales qui expliquent le fonctionnement de la société. L’individu est le produit de la société.

L’individu n’est qu’un pion, une marionnette soumis aux lois supérieures du social. La société dispose de ses propres lois qui précèdent l’individu qui vient de naître et qui s’impose à lui.

La société oriente le choix, l’action des individus.

b- Le structuralisme

Pour les structuralistes, les phénomènes sociaux ( Dire bonjour, le suicide, le chômage) sont issus de structures fondamentales qui demeurent le plus souvent inconsciente.

L’organisation repose sur certaines pratiques, certaines croyances, certains usages sociaux soumis aux individus.

Le structuralisme est une logique qui repose sur la linguistique.

Cela repose sur un ensemble de règles, de codes, qui s’imposent aux personnes selon des lois qui leur échappent.

Le structuralisme ôte toute individualité, les individus sont déterminés par l’inconscient collectif. Il est que la conscience humaine est propre à chaque individu mais il est vrai qu’elle se déterminé avec nos rapports sociaux les uns avec les autres et donc les rapports humains sont eux-mêmes déterminés par la société.

La notion d’habitus est au centre du structuralisme, il s’agit d’une capacité acquise socialement par un individu qui lui permet d’avoir une réaction immédiate à son environnement.

La structure sociale exerce une pression inconsciente sur les individus.

c- Le fonctionnalisme

La société est un ensemble de système relié (éducation, école, travail). Celle-ci exerce une influence considérable sur les individus.

Le fonctionnalisme attribue une grande importance aux rôles et aux valeurs pour expliquer les phénomènes sociaux.

Tout fonctionnement social est destiné à répondre aux besoins des individus.

Le comportement de ces individus est commandé par le rôle de ces personnes.

Un

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