« Les normes de minceur : une comparaison internationale ».

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Dans plusieurs pays (Bulgarie, Mexique, Israël, Mexique) les femmes ont un IMC moyen entre 24 et 26 alors que l’idéal de minceur est très fort. Cette pression à la minceur pèse aussi sur les hommes de plusieurs pays comme Autriche Uruguay Mexique.

D’autre pays présentent une convergence entre corpulence idéale et corpulence réelle. Comme en Corée du Sud où la minceur est valorisé et réelle. Et comme en Irlande où les corps sont plutôt corpulents.

Les auteurs terminent en soulignant les risques d’insatisfaction liés à ces écarts entre corps idéal et corps réel (régimes amaigrissants, voire dérèglements alimentaires)

Synthèse

La mise en avant de la minceur varie selon les pays. Dans certains pays la minceur est davantage un idéal corporel alors que dans d’autres pays avoir une corpulence plus élevé est plus valorisé. Cette mise en avant de la minceur varie également selon le genre. En effet hommes et femmes ne tendent pas toujours vers les mêmes idéaux corporel au sein d’un même pays.

Dans cette étude quatre groupes de pays se dessine. Les pays où l’idéal de minceur et l’exercice de cet idéal est aussi fort chez les hommes que chez les femmes, tel que la Corée du Sud. Ceux, tel que l’Irlande, caractérisés par une valorisation du corps corpulent, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Dans les deux groupes suivants, l’idéal corporel attribué aux hommes et aux femmes est permuté. Dans un pays comme la France, le poids de la minceur est plus fort sur les femmes que sur les hommes. Au contraire, en Uruguay, la minceur est plus prisée par les hommes et les femmes sont davantage corpulentes.

Enfin, la corpulence réelle est dans beaucoup de pays différente au corps désirable. A l’exception de la Corée du Sud, où corps réel et corps désirable sont relativement proches. Les auteurs mettent en évidence les risques d’insatisfaction attachés à ces écarts entre corps idéal et corps réel.