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Les différences d'itinéraires scolaires entre les filles et les garçons

Par   •  28 Septembre 2018  •  5 268 Mots (22 Pages)  •  426 Vues

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Les attentes des maîtres se montre plus différencié selon le sexe dans différentes matières : Selon le sociologue Brophy en 1985, des l’école primaire, les maîtres passe plus de temps avec les filles en lecture alors que les garçons, c'est plutôt en mathématiques. Comme si des domaines de compétences étaient prédestiné pour correspondre à tel ou tel sexe. Cela engendre un effet pygmalion en psychologie, qui veut dire que l’effet attendu arrive (rosenthal et jacobson en 1972) on parle de prophétie auto réalisatrice : quand les maîtres pensent que les garçons ont davantage de difficultés que les filles en lecture, ceux ci en ont plus que quand le maître ne pense pas cette conviction. Mais il y a une limite à cette argument, cela n’explique pas tout, ce n’est pas assez nette pour rendre compte des difficultés des garçons en lecture par exemple, on peut supposer que les garçons ont moins de motivation face à une activité jugé féminine. Les maîtres semblent plus vouloir contrer les difficulté des garçons en lecture alors que pour les filles en maths c’est plus vu d’un point de vue fataliste. Pareil pour L’EPS : cela passe pour naturelle que les filles sont moins bonnes. Mais les travaux principaux sont en mathématiques: comme les enseignants ont plus d’attentes en maths pour les garçons ils ont plus d’interactions vis à vis de cela, donc tout ça cumulé dans la scolarité de l’élève cela fait 36 heures de mathématique de plus que les filles entre le primaire et la fin de la seconde année au collège selon une enquête des sociologues eccles et jacobs 1986. De ce fait, les enseignants stimulent moins les filles : ils leur donnent moins de temps pour répondre, moins de questions ouvertes moins d’encouragement à trouver la bonne réponse selon le sociologue Mosconi.

L'auteur se penche par la suite sur les interactions entre élèves et au sein de la classe, au travers desquelles les élèves se construisent en fille ou en garçons. Des l’école maternelle : les différences sont nettes dans le comportement : les enfants jouent plus souvent à des jeux adéquats pour leur sexe (dînette pour les filles, voiture pour les garçons par exemple) Vers 4 ans ils traînent trois fois plus avec des enfants de leur sexe selon les sociologues maccoby et jaklin 1987.

On remarque que les jeux sont différents selon le sexe et l' utilisation de l’espace est également différent : les garçons jouent en grand groupe, utilisent plus d’espace, et ont des rapport hiérarchisés (le plus grand, le plus fort). D’ailleurs, les comportement déviants de leur sexe sont plus acceptés quand c’est une fille car sinon jouer à des jeux de filles est plus jugé dégradant, on est plus tolérant avec les filles jugé « garçons manqué ». Le regroupement des enfants par sexe est aussi une manière de se rassurer et de se positionner dans son identité sexuelle, les stéréotypes de sexe sont d’ailleurs profondément intériorisé vers l’age de 6 et 11 ans (maccoby, short 1993)

Les disciplines scolaires sont de plus en plus investie de connotations sexués. Bcp de recherches ont été faites notamment celle de whyte en 1984 sur les matières dites masculines : par exemple, dans les classes de sciences , les élèves et les profs apprennent à trouver normal l’investissement des garçons plus forte que celle des filles quand il s’agit d’utiliser un ordinateur par exemple ou de faire une expérience. Cependant ce n’est pas seulement une soumission aux stéréotypes qui créent ses différences, c’est que les élèves ont appris à se positionner en tant que garçon et fille et donc à se comporter comme tel (dissection, plus d'appréhension chez les filles, pas envie de se salir…) les adolescentes s’affirment comme féminines. Les groupes des garçons ont eux aussi un contrôle des comportements adéquats : par exemple, bien réussir à l’école peut être vu comme un comportement féminin ( ils peuvent avoir la peur du succès) donc parfois ils exercent une alternative : comme rejeter l’école en adoptant des comportements virils (valorisation travail manuel plutôt qu’intellectuel). Cependant quelques travaux ont souligné un point (qui me semble très important car j’étais dubitative des arguments de certains auteurs) il peut y avoir des formes de résistance face au modèle de notre sexe (compétitivité ouvertement assumé devant les hommes pour les femmes) pareil pour les garçons pour des matières artistiques par exemple ou rejet des valeurs masculines (sport) matière littéraires etc

L''auteur s'est également penché sur le contexte mixte ou non mixte des salles de classes. En effet, les élèves ont il des résultats différent selon qu’il soit scolarisé dans une classe mixte ou non mixte ? Dans les années 6O ou 70 les recherches anglaises tendaient à dire que les effets de la mixité étaient plutôt positif pour les garçons sans pour autant être négatif pour les filles. Dans les années 80 un certain nombre de rapport officiels et d’ouvrages ont alertés l’opinion en faisant état de résultats moins bons pour les filles en école mixte dans les maths ou la physique.

Mais ces résultats doivent être pris en compte avec précaution car qui dit école mixte dit niveaux scolaire différent et milieux sociaux différent. Même si la mixité ou la non mixité des classes n’affectent pas nettement les performances scolaires, elles modulent le quotidien des classes et les attitudes des élèves : des expériences pédagogiques ont été mises en place comme l'expérience berlinoise de retour à la non mixité, par salomon en 1992 qui a débouché sur une baisse des résultats chez les garçons dû à une dégradation de la discipline. Cela montre que les filles peuvent réguler l’ambiance de la classe. Une autre expérience a été faite, en mathématiques notamment : qui consistait à suivre les résultats scolaires des filles en classe mixte et non mixte, et voir les résultats au bout de deux ans : les résultats sont meilleurs qu’en classe de filles uniquement, cela semble plutôt à l’avantage des filles car du coté des garçons cette expérience a engendré une ambiance plus agité plus compétitive pour les garçons en absence de fille alors que les filles c'était une ambiance plus calme et plus studieuse.

Selon mosconi en 1987, en absence de filles, les garçons se disent plus attirés par les langues, le théâtre etc... et les filles en absence de garçons sont plus attirées par les sciences et les matières technologiques que dans une classe mixte. En effet, les élèves en classe mixte, ont intégré des valeurs qui sont propres à leurs identité sexuelle, de ce fait les filles (on appelle

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