Le don selon la philosophie
Par Ramy • 7 Mai 2018 • 872 Mots (4 Pages) • 420 Vues
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pas de ses seules capacités morales ou physiques mais dépend de la structure antérieure de la société. Donc la société a également une dette envers les hommes. On va voir apparaitre un certain nombre d’œuvres sociales collectivement organisées. Le travailleur social nait de ce principe. En 1945 naît la sécurité sociale, l’état organise la solidarité nationale pour qu’il n’y ait pas de filtre au don, à l’aide.
Le Don dans la sociologie
Marcel MAUSS (anthropologue et sociologue) prend pour hypothèse que le bonheur personnel passe par celui des autres. Je donne pour rendre heureux pour être heureux.
C’est un mélange d’obligation et de liberté. L’individu sera toujours en situation de dette. Le don est une obligation de donner, de recevoir et de redonner.
La relation sociale induite par le don varie selon le contexte.
Le don anonyme favorise le don, puisqu’il n’y a pas de filtre. Pour un don d’organe par exemple, l’intermédiaire permet d’atténuer la valeur du don.
Pour la philanthropie, le donateur ne connait pas les personnes individuellement mais le groupe. Cela renforce l’identité de celui qui donne en renforçant celle du groupe auquel il donne.
Dans la mendicité, le donateur et le donataire se rencontre. Le mendiant doit plaire, il doit avoir une présentation qui montre qu’il mérite le don.
Le don crée une inégalité de statut entre le donateur et le donataire. Le donataire s’inscrit dans une dette parfois impossible à rembourser.
Le don et la psychologie
La psychologie est l’étude des faits psychiques, des comportements et des processus mentaux.
Le don dans le développement personnel est la constitution de la base sociale. La mère donne la vie et les premiers soins ce qui permet le développent psychoaffectif. L’enfant devrait commencer à comprend ce qu’est l’acte de donner entre 18 mois et 2 ans. Attendre qu’il comprenne le « je », ce que c’est d’être soi-même, pour atteindre la notion de propriété.
Dans notre culture, tout don entraine un sentiment de dette. Même si il n’y a pas de remboursement il y a une reconnaissance. Un donateur confronté à des personnalités pour qui le contre don n’existe pas se lassera de donner.
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