Comment peut on sauver une vie grâce au don d'organes et de sang ?
Par Andrea • 23 Octobre 2017 • 4 912 Mots (20 Pages) • 825 Vues
...
> Concernant les donneurs vivants :
- La première condition pour un don d'organe de son vivant à un malade et le lien familial ou affectif.
Un donneur vivant, volontaire et en bonne santé peut donner un organe à un patient mais à cause de la loi il faut qu'il ai un lien familial ou affectif avec le malade.
La loi de bioéthique du 7 juillet 2011 a élargi le cercle des donneurs vivants d'organes ; ils peuvent être le père ou la mère du patient et par dérogation le fils ou la fille, un frère ou une soeur, le conjoint du receveur, ses grands parents, oncles ou tantes, et enfin cousins germains. Le donneur peut aussi être une personne qui apporte la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans ou d'un lien affectif étroit et stable depuis plusieurs années avec le receveur.
- La seconde condition est la compatibilité entre le donneur et le receveur.
Pour toutes les sortes de greffes, il faut que le donneur et le receveur soient les plus compatibles possible, au niveau du groupe sanguin, de la proximité des HLA... C'est pourquoi les membres de la famile très proche ont le plus de possibilités de correspondre au malade car ils sont génétiquement très semblables.
--> Le système HLA ( Human Leucocyte Antigen) est l'ensemble des antigènes qui représentent l'identité biologiquede chacun et il intervient aussi dans la défense immunitaire. Ce système a été decouvert par le Professeur Jean Dausset en 1958. Cette découverte permet aujourd'hui de trouver la compatibilité entre donneur et receveur pour les greffes d'organes.
- La troisième condition est l'état de santé du donneur.
Il y a des conditions médicales très strictes à respecter, le donneur doit subir un bilan médical complet qui comporte des examens cliniques,radiologiques et biologiques. Les médecins vérifient aussi si la personne peut subir une intervention chirurgicale sans risque et si il n'a pas de maladies transmisibles.
- La quatrième et dernière condition est la liberté du choix du candidat au don.
Il ne suffit pas d'être volontaire et de répondre aux conditions décrites plus haut. Il faut aussi que le donneur suive un processus durant lequel il va recevoir toutes les informations nécessaires pour pouvoir prendre sa décision finale. Le donneur est reçu par un comité appelé "Comité Donneur Vivant" qui est composé de cinq membres ; trois médecins, une personne qualifiée en sciences humaines et sociales et un psychologue.
Ce comité est chargé de vérifier que le donneur a bien compris les enjeux et les risques éventuels de cette opération médicale. Ces cinq personnes s'assurent que le donneur n'a pas eu de pression psychologique ou financière de son entourage et que c'est bien lui aui décide de donner ou non l'organe et qu'il est bien libre de son choix.
Lorsque toutes ces étapes ont bien été respectées, la transplantation peut enfin s'effectuer ou non selon les résultats des examens et la décision du donneur.
L'intervention chirurgicale, plusieurs types d'opérations.
La néphrectomie (prélèvement) est réalisée sous anesthésie générale :
- Par Lombotomie , l'incision est faite juste en face du rein ou de l'organe prélevé et la cicatrice peut être sur le côté ou sous les côtes.
- Par Coelioscopie ou Laparoscopie, l'opération est assistée par vidéo cela permet de réduire l'importance des incisions et des douleurs post-opératoires. Les équipes médicales ont de plus en plus recourt à la coelioscopie.
L'hospitalisation peut durer de 3 à 10 jours selon le type d'intervention. Il n'y a pas de traitement médical ou de régime nécessaire après l'opération et elle ne compromet pas les futures grossesses du donneur. La personne qui a donner un organe reprend une vie tout à fait normale
Quelles sont les conséquences pour le donneur ?
Le donneur doit obligatoirement subir un suivi médical après l'opération, qui est fait tout les ans par l'équipe de greffe ou par le médecin traitant si l'hôpital est trop loin du domicile du donneur. Une écographie spécialisée (selon les organes prélevés) est réalisée tout les deux ans.
En France, les résultats des examens réalisés après l'opération des donneurs vivants sont transmis à l'Agence de la biomédecine qui gère un registre concernant le suivi médical de ces personnes depuis 2004. La majorité des complications consignées dans ce registre ne concerne que des cas peu sévères et transitoires ; Les problèmes les plus fréquents sont des douleurs au niveau de la cicatrice, des infections urinaires et de la fièvre, de l'hypertension artérielle qui nécessite un traitement et des complications pleuro-pulmonaires.
Quelles sont les conséquences pour le receveur ?
Chez le patient qui a bénéficié de la greffe, le suivi médical est très stricte et il comprend des traitements à l'aide de médicaments spécifiques et une très bonne hygiène de vie. Les personnes greffées sont obligées de suivre un traitement anti-rejet à vie. Le traitement qui est à base d'immunosupresseurs affaiblit le système de défence immunitaire, et le patient est plus exposé aux risques de tumeurs et cancers. La surveillance médicale est très importante et nécessaire.
Le don d'organe après la mort (le plus fréquent)
La majorité des greffes sont réalisées à partir d'organes provenant de personnes en état de mort eucéphalique mais sous certaines conditions bien précises ceux de personnes en arrêt cardiaque et respiratoire ( si la réanimation a échouée), peuvent être aussi prélevés.
Les résultats de nombreuses analyses permettent de savoir que ces deux types de prélèvement sont aussi concluants l'un que l'autre et que les organes fonctionnent très bien après avoir été greffés sur les patients.
Un donneur décédé peut en moyenne permettre de réaliser quatres greffes d'organes.
Qu'est-ce que la mort encéphalique (cérébrale) ?
C'est l'arrêt de
...