Cygne noir Taleb
Par Orhan • 7 Octobre 2018 • 1 232 Mots (5 Pages) • 486 Vues
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Ainsi ce concept a de grosses conséquences puisque presque tous les évènements expliqué par une articulation de cause à conséquence de l’histoire viennent de l’inattendu, de quelque chose d’opaque que les humains pensent être capables d’expliquer.
Nous allons maintenant nous focaliser sur les enjeux de cette théorie, et notamment sur la science, qui semble être directement remise en cause puisque celle-ci qui est théoriquement censée nous apporter la connaissance sur notre monde, ne nous permettrait pas de connaître ces cygnes noirs.
- Les enjeux de la théorie des cygnes noirs sur la science.
A) La science : un domaine qui ne nous permet pas de pallier notre ignorance.
Communément, nous avons tendance à penser encore aujourd’hui que la science nous permet de mieux comprendre notre monde. Par exemple, l’astronomie permet de mieux comprendre l’environnement dans lequel nous vivons. Toutefois, il existe toujours une part aléatoire que la science ne peut expliquer, ne peut prévoir.
D’abord, de nombreux modèles reposent sur des hypothèses afin de les simplifier (principe d’Okun : le rasoir). Cette simplification nous permet de mettre en lumière des mécanismes de transmission très simples, se focalisant sur seulement certaines variables. Par ailleurs, notons que la constitution d’un modèle trop complexe ne serait pas avantageuse, puisque certains modèles en économie par exemple donnent un résultat mais ne permettent pas d’expliquer les mécanismes de transmission entre les multiples variables prises en compte.
Toutefois, Taleb note que l’on ne prend pas en compte ces phénomènes aléatoires. Il compare notamment notre tendance à expliquer les faits trop simplement avec les dieux. Nous pouvons décrypter leurs actes, leurs faits mais nous ne pouvons pas évaluer, comprendre leurs pensées (cette fameuse « boîte noire ») et cela peut nous conduire à nous tromper.
B) La légitimité des auteurs de prédiction remise en question :
Selon Taleb, la science se limiterait donc à quelques domaines, mais ne peut prétendre être universelle. Ainsi les lois qui prétendent expliquer l’évolution de l’univers, ou les lois qui ne peuvent être réfutées ne sont pas légitimes. Par ailleurs, les experts, les économistes ou encore des scientifiques ne seraient perdraient de la légitimité en voulant créer des « lois générales », et devraient plutôt utiliser la méthode de Socrate ou celle de Descartes dites du doute méthodique qui consiste à tout remettre en doute. Cette méthode est toutefois dangeureuse car elle peut nous faire tomber dans le scepticisme.
Une citation de Bertrand Russel pourrait donc résumer le comportement que les scientifiques devraient adopter face à cett imprévisibilité des phénomènes : « Un esprit ou vert est un esprit vide » ; il ne faut pas avoir tendance à accepter les phénomènes trop rapidement, mais il ne faut pas non plus avoir un esprit fermé au risque de passer à côté d’évidences. Ainsi, le plus efficace est d’accepter, connaître les limites de notre connaissance.
Raisonnement platonique : le fait de distinguer de vouloir classer dans des cases tel ou tel phénomène est dangereux car cela ne permet pas de prendre en compte les évènements incertains.
BRODER CONCLUSIOOON Ouverture : alors peut être que la meilleure façon d’appréhender les choses se résumerait à la devise de ………… « La seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien ».
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