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Commentaire la femme noire

Par   •  3 Avril 2018  •  996 Mots (4 Pages)  •  856 Vues

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Ainsi, nous avons pu constater que la description de la vieille femme était réaliste.

Dans cet extrait on constatera la présence d'un portrait pathétique qui fait naître l’émotion. L'auteur nous montre une mise en scène théâtrale de la servante . La première phrase au passé simple permet de mettre en évidence l’événement important « Alors on vit s'avancer » (l.1.) La présence du locuteur est rendue sensible par l'emploi du pronom indéfini « on », qui fait en quelques sortes assister Gustave Flaubert a la scène. L'auteur décrit ensuite la servante sous la forme d'un portrait construit sur une progression du point de vue narratif. La troisième personne met en évidence une focalisation externe de Flaubert.

comme on nous le montre « on vit s'avancer sur l'estrade »(l,1)ou encore « les drapeaux et les tambours »l.17on constate que l'auteur nous montre donc une mise en scène théâtrale de la servante. On peut remarquer que ses vêtements sont en contraste avec ceux des « messieurs en habit noir » ce qui définit une classe sociale différente. Nous distinguons avec l'emploi de « mutisme » et « placidité » (l.15) une animalisation du personnage. Nous pouvons constater que la servante est prise d'appréhension par cette foule et l’environnement dans lequel elle se trouve comme on le note « intérieurement effarouchée »(l.16). Nous remarquons également que ces bourgeois maintiennent une vie confortable en côtoyant la pauvreté qui accompagne leur quotidien de part leurs serviteurs comme le montre le texte « devant ces bourgeois épanouis » (l.21 fin du texte). l'auteur évoque ses propres pensées, faisant évoluer la focalisation jusqu'à présent externe en focalisation omnisciente. Il décrit son physique d'après lui, usé par le travail : d'abord son visage « maigre », « plus plissé de rides qu'une pomme de reinette flétrie », (l.4 et 5), avant de s'attarder longuement sur ses mains « encroûtées, éraillées, durcies », « sales », (l.7 et 8).Pour terminer nous remarquons quelle ne semble pas se sentir à sa place ; « une rigidité monacale », « c'était la première fois », l.13. Ainsi, nous avons pu constater la présence d'un portrait pathétique qui fait naître l'émotion.

Pour conclure, l'examen du texte a donc permis de répondre à la questions « comment Flaubert dresse-t-il un portrait réaliste et pathétique de cette « petite vieille femme » » . On a tout d'abord conclu que la description de la vieille femme était réaliste puis que la présence d'un portrait pathétique fait naître de l'émotion par différentes descriptions qui nous sont citées dans le texte. Cet extrait de madame Bovary est très connu pour son réalisme. La diversité des points de vue et de l’énonciation participent à créer une scène vivante. La violence du réalisme de Flaubert dans cet extrait nous rappelle les conditions misérables des classes défavorisées de l'époque. Il annonce d’ailleurs ici le naturalisme de Zola qui souhaite montrer à la bourgeoisie comment vivaient les plus pauvres. Sa critique du romantisme se manifeste dans tout le roman, ce qui se termine par un suicide tragique de Emma. Flaubert nous a livré ici sa vision de la femme.

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