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Connaitre son manager et s’adapter à son style cas

Par   •  24 Octobre 2017  •  2 925 Mots (12 Pages)  •  752 Vues

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Missions

Elles sont nombreuses et s'exercent dans différents domaines.

• Administration

- – Gestion du patrimoine mobilier et immobilier de l'entreprise

- – Gestion de l'organisation bureautique et informatique administrative

• Communication

- – Relations avec les partenaires sociaux au sein de l'entreprise

- – Relations avec les médias

• Comptabilité – Finances

- – Contrôle de la comptabilité de l'entreprise

- – Gestion de la trésorerie

- – Déploiement des investissements

• Juridique – Fiscal – Social

- – Règlement des contentieux

- – Suivi des lois et de la réglementation

- – Relations avec les services fiscaux et les assureurs

• Informatique

- – Mise en place du schéma directeur informatique

• Ressources humaines

- – Gestion des aspects juridiques et sociaux de l'administration du personnel

- – Mise en place d'une politique de gestion et de formation

• Formation requise

L'emploi nécessite une formation en école de commerce ou en université (master en sciences économiques, AES, droit des affaires, DESS de gestion, DESS de droit), MSTCF, MST, MSG, Magistères.

• Qualités, compétences requises

- – Fortes capacités relationnelles

- – Capacités d'adaptation aux évolutions de l'environnement (économique, social…)

- – Créativité

- – Sens de l'initiative

- – Capacité à évaluer les opportunités comme les risques

- – Maîtrise des applications d'informatique de gestion– Maîtrise de la langue anglaise

Fiche 2 : Interview de Lucas Hanak parue dans la presse professionnelle

Portrait

Bras droit du patron charismatique de la société Jador à Limoges, Lucas Hanak, directeur administratif et financier de l'entreprise, 42 ans, construit sa carrière sur une succession de challenges. À l'heure où l'entreprise attire les convoitises de groupes italiens, sa trajectoire professionnelle « sans faute » mérite l'attention. Fort de ses expériences de direction, il nous livre sa vision du management. Une carrière prometteuse à suivre…

Son parcours

Depuis janvier 2001 : directeur administratif et financier, société Jador

1996 : directeur général, groupe Porcelor

1991 : directeur financier, Céramique Ducrozet

1987 : consultant en stratégie, Booz-Allen & Hamilton

Formation : HEC Essec 1986 et MBA (Université de Chicago – 1987)

Comment définiriez-vous votre style de management ?

Lucas Hanak : Je suis assez peu directif et délègue au maximum, quitte à être parfois déçu. Je pense que dix personnes de talent obtiennent toujours plus qu'une personne de talent. Encore faut-il stimuler le travail en équipes, fixer un objectif précis pour que ces dix personnes aillent dans la même direction et contrôler les résultats.

L'entreprise concentre une incroyable force par sa richesse humaine. Le seul problème du patron est de faire en sorte que toute cette énergie soit bien coordonnée et valorisée. À partir de là, on dispose d'un potentiel humain infini.

J'aime le débat d'idées et la pédagogie, convaincre et transmettre, même si cela me prend plus de temps. Je n'aime pas les conflits et n'ai pas l'habitude de donner des ordres. Tout cela explique mon style de management, très consensuel et participatif. Par principe, je fais a priori confiance. Je me rends accessible et disponible. C'est vrai qu'en contrepartie, je suis également très exigeant envers les autres mais aussi envers moi-même. En revanche, je reconnais le droit à l'erreur et je ne sanctionne pas quelqu'un à qui j'ai fait confiance.

Quelles qualités recherchez-vous chez vos proches collaborateurs ?

L. H. : J'apprécie le dynamisme, l'indépendance de jugement et la faculté d'une personne à parfois contredire ses supérieurs et à remettre en cause ce qu'on lui dit. Je pense que cela me vient de ma formation aux États-Unis. La culture managériale anglo-saxonne valorise les qualités d'initiative, d'autonomie et l'esprit d'entreprise. Et elle reconnaît par conséquent mieux le droit à l'erreur.

Les plus mauvais managers sont des personnes qui se comportent comme des tyrans avec leurs collaborateurs et tremblent devant leurs supérieurs. Le vrai patron a une attitude équilibrée, courtoise mais franche avec tout le monde.

Je recherche également des gens qui savent résister au stress. Un chef qui ne sait pas gérer son stress va s'en débarrasser sur ses collaborateurs, en étant généralement très désagréable, injuste, caricatural… Mais ces collaborateurs, qui ont déjà leur propre stress à assumer, ne résisteront pas longtemps. Au final, ils se comporteront de la même manière avec leurs propres subordonnés. Pourtant, le premier rôle du manager est sans doute d'assumer le stress de ses collaborateurs.

Votre formation à HEC et dans des universités étrangères vous a-t-elle été utile dans votre fonction de manager ?

L. H. : Mes études m'ont donné une forte crédibilité. J'ai appris à vivre

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