Biographie d'Emile Zola
Par Andrea • 28 Octobre 2018 • 910 Mots (4 Pages) • 552 Vues
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Bernard.
Zola décrit le corps le plus précis possible au moyen de termes pouvant être utilisé par un médecin légiste
La description insiste sur la décomposition du corps, qu’elle n’était plus rien « C’était un charnier, un tas d’humeur et de sang, une pelletée de chair corrompue, jetée là, sur un coussin. » et sur les effets de la petite variole sur elle « Les pustules avaient envahi la figure entière, un bouton touchant l’autre ; et, flétries, affaissées, d’un aspect grisâtre de boue, elles semblaient déjà une moisissure de la terre, sur cette bouillie informe »
Après avoir décrit l’états de Nana dans l’ensemble il décrit en détail son visage « Un œil, celui de gauche, avait complètement sombré dans le bouillonnement de la purulence ; l’autre, à demi ouvert, s’enfonçait, comme un trou noir et gâté. Le nez suppurait encore. Toute une croûte rougeâtre partait d’une joue, envahissait la
bouche »
Il finit par « Ce masque horrible et grotesque du néant » n’essayant pas de mettre en valeur Nana mais bien en montrant tel qu’elle était.
Le manque d’enjolivement sur le corps de l’héroïne montre bien le réalisme et le naturalisme de l’œuvre avec une évocation presque médicale du corps.
Le portrait de Nana va dépasser la dimension du naturalisme, la mort de celle-ci a aussi une portée symbolique et politique.
Zola use d’un style hyperbolique pour exagérer et rendre expressive la description de la maladie et de la mort, de manière à frapper les esprits.
Il y a de nombreuses hyperboles « un charnier, un tas d’humeur et de sang, une pelletée de chair corrompue, jetée là, sur un coussin. » cette phrases comporte des expressions de plus en plus dures, la dureté des propos est croissant.
« D’un aspect grisâtre de boue, elles semblaient déjà une moisissure de la terre, sur cette bouillie informe »
Les mots de Zola nous frappent, la description du visage de Nana nous donne un sentiment d’horreur et de dégout mais en même temps nous sommes hypnotisés par son portrait de savoir exactement comment elle est devenue cela devient même une fascination.
L’emploie des adjectifs « rougeâtre » et « grisâtre » renforcent l’horreur de son visage, il ne reste que ses cheveux qui sont décrit de façons coruscante « les beaux cheveux, gardant leur flambée de soleil, coulaient en un ruissellement d’or »
La description de Nana va dépasser les descriptions scientifiques en passant par l’horreur.
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