La bête humaine - Emile Zola

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cette femme au Havre, à continuer la tranquille vie avec elle, comme si de rien n’était. Non, non! la mort plutôt, la mort pour tous les deux, à l’instant!»

- Enfin la jalousie de Roubaud l’emporte et il se décide à tuer l’amant de sa femme, pour pouvoir continuer sereinement sa vie avec elle.

On peut donc en conclure que le fait de vouloir tuer fait de lui une bête, un monstre. Mais cette longue délibération montre qu’il réfléchit et qu’une part d’humanité est encore en lui, il n’est pas totalement transformé.

C- Décision de tuer

Roubaud décide de tuer dans les 8 dernière lignes de l’extrait étudié: «brusquement se dressa la nécessité de la mort. Pour que je ne crève pas d’aller encore avec toi, vois-tu, il faut avant ça que je crève l’autre… Il faut que je le crève, que je le crève!

Sa voix montait, il répéta le mot, debout, grandi, comme si ce mot, en lui apportant une résolution, l’avait calmé. Il ne parla plus, il marcha lentement jusqu’à la table, y regarda le couteau, dont la lame, grande ouverte, luisait. D’un geste machinal, il le ferma, le mit dans sa poche».

On remarque une répétition du mot «crève» qui est de langage familier, ainsi qu’une description détaillée d’un simple couteau.

Plus tard on apprendra que Roubaud a fait écrire une lettre à sa femme demandant au président de venir la voir. Alors que celle-ci a été écrite dans l’idée de son assassinat.

Conclusion

Le fait que les deux personnages soient en conflit vas faire apparaître l’animal chez Roubaud. Car tout d’abord leur tempérament s’oppose, celui de Séverine est lymphatique donc elle ne s’inquiète de rien. Et celui de son mari est sanguin, il est soucieux de son image et s’emporte extrêmement vite. Alors le fait que sa femme s’en fiche alors que lui est fou de jalousie peut être un facteur de violence ou d’énervement. En plus celle-ci s’est refuser à une relation sexuelle précédemment l’extrait, et maintenant pour calmer son mari elle se fait attirante et caressante en espérant aller plus loin et qu’il oublie tout. Cela dégoûte Roubaud encore est fait qu’à force il va se transformer en bête hurlante et violente.

Le conflit de deux personnes peut amener à beaucoup de choses selon la tournure que prennent les événements. Ainsi la tromperie de sa femme le transforme en monstre, loup, bête tueuse.