Analyse du film La vie est belle de Roberto Beignini

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Dans une époque où les lois raciales et préjugées de classe sociale sont promulguées en Italie, on retrouve malgré tout l’amour entre un ouvrier et une bourgeoise qui essayent de tout surpasser afin de vivre leur amour. En effet, le film de Roberto Benigni montre que, malgré les différences de classe sociale, qui fait interférence dans l’espoir de Guido pour séduire Dora, il réussit à tout surpasser sous le prisme de l’humour. Guido motivé par le désir de conquérir Dora, utilise des astuces pour provoquer leurs rencontres. Il se fait alors passer pour un inspecteur scolaire envoyé par Rome et se rend à l’école ou travaille Dora. Pour démontrer la supériorité de la race italienne à des élèves d'école primaire, il s'offre en exemple et utilise une forme de comique assez surprenante c’est-à-dire celle de l’humour absurde en plus des comiques de gestes et de mots. Il déclare que le nombril italien est supérieur aux autres nombrils puisque, personne n’a réussi à le dénouer, même avec les dents. Juché sur une table, Guido détaille la bonne « italianité » de son anatomie, devant des enseignants interdits, et des élèves hilares. C'est irrésistible. Toutes ces manœuvres sont guidées par le fait d’arriver à faire rire Dora, mais l’une de ses amies lui demande s’il s’agissait de l’homme qui a enlevé le poison du serpent quelques jours au paravent et elle dit oui. C’est à ce moment que l’on peut voir le dégout et l’infériorité envers Guido dans ses yeux. (Benigni, 1997, 21 minutes.) De plus, Dora étouffée par le conformisme familial est fiancée avec un bureaucrate du régime fasciste contre sa volonté. Elle se fait enlevée le jour de ses fiançailles par Guido dans une scène digne d’un conte de fées : il la « libère » de son fiancé pendant un bal où elle porte véritablement une robe de princesse, sur un cheval nommé « Robin Hood » avec des notations raciales vis-à-vis des juifs écrits dessus » on peut voir dans les yeux de tous les invités qu’ils pensent, qu’elle agit hors des principes lorsqu’elle monte sur le cheval avec un pauvre juif, alors qu’elle est issue d’une riche famille fasciste. (Benigni, 1997, 46 minutes.) Cependant leur amour parvient à vaincre tous les obstacles.

Médiagraphie

Benigni, Roberto, La vie est belle, Italie, 1997, 116 minutes.