Commentaire "La Vie est Belle"

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mathématiques posé à des enfants.

Ensuite, nous sommes confrontés à la violence dans les camps : les hommes contraints au forcés, pas d’accès à l’hygiène, des repas peu nourrissants, l’éliminations des hommes les plus vieux et des enfants, contrairement aux allemands qui eux ont droits à de grandes réceptions. La violence est massive.

Au début du film, dans la scène ou Guido se fait passer pour un inspecteur de l’éducation nationale dans une école primaire, le but de sa venue est de démontrer aux élèves que la « race italienne » est une « race supérieure », « la meilleure de toutes ». En arrière plan, on peut lire « Libro e moschetto, fascista perfecto », signifiant « livre et mousquet, fascite parfait », qui est un slogan faisant partie du mouvement de propagandes fascistes en Italie. Guido, homme juif, caricature cette théorie. Il monte sur et expl ique aux enfants que la supériorité de la race aryienne se révèle par la perfection des oreilles et du nombril : « en France ils rêvent d’avoir les mêmes! » Son discours est plein d’ironie et de sarcasme  : « vous avez sous les yeux un original de la race supérieure, un aryien pur sang ». Il enlève ses vêtements et montre aux élèves son « autenthique nombril d’origine italienne ». Le ton sarcastique de Guido dans cette scène nous permet encore une fois de rire d’un sujet des plus sensibles et cruels qu’est le fascisme, exposé par la propagande aux enfants dès leur plus jeune âge dans les écoles du pays.

Dans ce film, Roberto Benigni réussi à faire rire en traitant de sujets aussi sensibles et tristes que le fascisme, l’antisémitisme, la vie en camp de concentration et la noirceur de la Shoah. Pour moi, c’est une grande réussite du réalisateur, car il a pris un grand risque en dénonçant l’horreur de la seconde guerre mondiale dans une comédie. C’est une période de notre histoire qui a été traumatisante, et l’horreur n’est pas dissimulée dans le film malgré l’emploi de la dérision, là est sa particularité. On vit aussi une belle histoire d’amour entre Guido et Dora, digne d’un conte de fée, alors, on s’attache dès le début à ces deux personnages et par la suite à leur fils Giosué. Le film débute par une phrase du narrateur qui nous y plonge dès le commencement.