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La vie économique est constituée principalement de deux actes principaux : la production et la consommation.

Par   •  22 Novembre 2017  •  7 007 Mots (29 Pages)  •  568 Vues

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pour demain.

I.1.4-JUSTIFICATION ET INTERET :

L’atteinte des objectifs de l’entreprise à savoir la réalisation de profit maximum à travers son activité est dépendante de la maîtrise par celle-ci des charges qu’elle engage et ceux des produits engendrés. Ces opérations ont généralement un dénouement financier créant une obligation de paiements de part et d’autres donnant ainsi naissance à des comptes de trésorerie .Il est donc idéal pour toute entreprise qu’elle soit de traiter des problèmes de gestion de trésorerie afin d’avoir une bonne connaissance de la situation de sa trésorerie pour ne pas être en situation litigieuse avec ses partenaires.

En effet, ces derniers sont en relations professionnelles avec l’entreprise et sont donc soucieux de connaitre si elle dispose d’une capacité de paiements et de remboursements à court, à moyen ou long terme. C’est le cas du banquier qui accorde des crédits d’investissement et d’exploitation ; l’Etat qui accorde souvent des aides aux entreprises pour assurer une zone industrielle ou économique dans le souci de créer des emplois. Mais il s’inquiète aussi de la viabilité de l’entreprise bénéficiaire et de la pérennité des emplois nouveaux qu’elle prétend créer.

Toutes ces applications justifient non seulement le choix de notre sujet mais aussi renseignent sur l’importance qu’a la gestion de la trésorerie dans la vie d’une entreprise.

Pour revenir au cas de l’ICDCI, une telle étude permet d’attirer l’attention des responsables en la matière sur la connaissance de la santé financière dans une économie mouvante et très instable d’une entreprise. Aussi, cette étude peut-elle aider, à notre avis, le ‘’service comptabilité’’ à mieux maitriser sa trésorerie. L’utilisation et l’exploitation de ce travail de recherche permettront à notre avis aux lecteurs de l’UCLM de connaitre d’avantage la gestion de trésorerie.

Aussi trouveront-ils dans ce document une revue littérature, tant sur la gestion de trésorerie que sur la méthodologie de gestion des trésoreries .Ce qui leur permettra d’avoir une vision plus claire des points évoqués et aussi d’acquérir des connaissances en la matière.

Ce travail, plus qu’une formalité académique, sera dans notre vie professionnelle l’un des principaux critères de mesure de notre aptitude et capacité à maitriser la gestion de la trésorerie, notamment celle de l’ICDCI.

I.1.5-PROBLEMATIQUE :

Chaque année des milliers d’entreprises sont confrontées à des difficultés de trésorerie. Le phénomène n’affecte pas seulement des entreprises de petites et moyennes dimensions ou encore non rentables. Les difficultés de trésorerie que connaissent les entreprises tiennent à l’évolution que connaissent les économies modernes. Mais ne peut-on pas également supposer que la gestion de la trésorerie nécessite une plus grande rigueur sur le plan pratique et une nouvelle approche sur le plan théorique ?

Pendant longtemps, en effet après la deuxième guerre mondiale, le niveau élevé des marges bénéficiaires et l’érosion monétaire avaient rendu facile le paiement des dettes et le remboursement des prêts par des entreprises qui avaient su s’endetter.

Or, depuis quelques années, on assiste à un renversement de tendance et à l’heure actuelle, les problèmes de trésorerie constituent un des goulets d’étranglement de l’activité des entreprises. Le nombre de celles qui se heurtent « au mur de l’argent »ne cesse d’augmenter.

Dans un tel environnement en constante évolution, l’entreprise ne doit plus perdre de vue l’importance et la fiabilité de l’information financière pour l’aider dans sa prise de décisions.

En effet, la question de la trésorerie est l’ensemble des choix et des procédés qui permettent de garantir la solvabilité de l’entreprise, tout en optimisant l’ensemble des produits et des frais financiers. Elle consiste d’un côté à gérer les instruments de paiement et de financement et d’autre côté à informer les gestionnaires des conséquences de leurs décisions sur la trésorerie. L’objectif de la gestion de la trésorerie peut aller jusqu’à la trésorerie zéro.

Ainsi donc, la trésorerie est au centre de toutes les opérations menées par l’entreprise et est la traduction en termes monétaires de toutes les décisions et opérations de l’entreprise. C’est pourquoi sa gestion ne constitue plus une simple activité d’optimisation de la structure financière, mais devient la gestion d’une ressource stratégique de l’entreprise qui peut conditionner sa survie.

La mauvaise gestion de la trésorerie est particulièrement grave en période de crise. En effet la détention de fonds inactifs affaiblit la rentabilité de l’entreprise à une époque caractérisée par l’envolée des taux d’intérêts. À l’inverse, une trésorerie faible risque d’être fatale a l’entreprise car les difficultés d’obtention des crédits ne permettent pas de faire face à des besoins mal évalués, et risque d’entrainer son insolvabilité. La crise n’a donc fait que mettre en lumière, l’importance d’un aspect jusqu’à présent négligé de la gestion financière.

Dans le cadre de la gestion moderne et efficace de l’entreprise, la gestion de la trésorerie en date de valeur devient impérative. En effet, au moment où les entreprises se trouvent confronter à l’accroissement des frais financiers, il devient nécessaire, non seulement d’en contrôler le flux, mais de les gérer en réduisant les frais. Le système de la gestion de la trésorerie en valeur est pertinemment plus rationnel que les simples enregistrements comptables.

La gestion prévisionnelle au jour le jour, doit être une préoccupation majeure du responsable de la trésorerie pour optimiser les flux financiers.

Eu égard à ce qui précède, ce travail cherche à trouver des réponses aux différentes problématiques : Comment l’entreprise gère sa trésorerie ? Quels sont les moyens et ses outils ? Et quels sont ses obstacles ? Ainsi, pour mener à bon nos recherches, nous tenterons d’y apporter les réponses, non pas définitives mais nécessaires à la question ci-après : Que peut-on constater lorsqu’on analyse le mode de gestion de trésorerie des entreprises ?

Cette question centrale guidera nos recherches.

I.1.6-OBJECTIFS GENERAL ET SPECIFIQUES :

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