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La recherche de la structure et les déterminants de la structure

Par   •  18 Octobre 2017  •  1 945 Mots (8 Pages)  •  605 Vues

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L’intégration est le processus ayant pour objectif d'assurer la coordination et la cohérence de l'ensemble et d'éviter les dysfonctionnements et conflits entre les unités différentes. Il s’agit pour les auteurs de désigner la qualité de la collaboration qui existe entre les départements qui doit venir leurs forces pour satisfaire aux demandes de l'environnement.

Environnement instable = Différenciation importante + intégration importante

- Influence des factures culturelles

La culture est également un facteur qui détermine le choix d'une structure. Elle comprend à la fois :

- la culture d'entreprise (ensemble d'éléments partagés par les collaborateurs de l'entreprise comme des croyances, valeurs et normes, des interdits de tabous …)

- et la culture nationale système de valeurs partagées dans un pays

- Le rôle déterminant de l'environnement sur l'organisation.

- Théorie de la dépendance en ressources (Pfeffer & Salancik)

Pour obtenir les ressources dans elle a besoin, l'organisation doit tenir compte de tous les groupes d'intérêts importants de son environnement. Une organisation ne survivra que si elle sait répondent aux exigences des comptes et intérêts dont elle dépend pour ses ressources. Elle doit donc gérer les demandes de l'environnement.

Cette théorie accorde une place limitée aux dirigeants. Ces derniers ont peu de marge de manœuvre et de liberté de choix. La performance d'une organisation dépend en effet de facteurs qui sont en dehors de leur contrôle.

- L'écologie des populations (Freeman et Hannan, Aldrich)

Pour la théorie de l'écologie des populations, la diversité des formes d'organisation s’explique par la diversité des environnements. Une forme d’organisation optimale va correspondre à une configuration de l'environnement : on parle d'isomorphisme.

En effet du fait de multiples pressions internes et externes, les organisations connaissent une certaine inertie ce qui rend les changements organisationnels difficile.

Du fait de cette inertie organisationnelle, les organisations non adapté disparaîtront.

Cette théorie s'appuie sur les principes darwiniens de sélection naturelle. Alors que pour les théoriciens de la contingence les organisations doivent s’adapter à leur environnement, l'écologie des populations estime que c'est l'environnement qui sélectionne les organisations aptes à survivre.

- La prise en compte de la théorie des coûts de transaction

L’économie des coûts de transaction fournit une explication à l'existence de l’entreprise. Elle permet également d'analyser certaines décisions stratégiques, tel que les décisions d'Internalisation, d'alliance, ou les relations de sous-traitance.

- Coase et l'alternative firme/marché

Il explique l’existence des entreprises par la notion de cout de transaction.

En effet, le recours aux marchés n'est pas gratuit et génère un ensemble de couts (cout de transaction).

- couts de recherche et d'information

- Couts de négociation et des décisions

- couts de surveillance et d'exécution.

Ainsi en créant une organisation, ces couts peuvent être évités. L’entrepreneur prend la place du système de prix pour coordonner la production. L’entreprise est donc à mode de coordination économique alternatif au marché.

Par compte le recours à une organisation génère à des couts d’organisation interne (couts bureaucratique).

Le recours aux marchés ou à la firme doit être le résultat d'un arbitrage entre le cout de transaction et les couts d'organisation interne.

Pour Coase, la fonction de direction se caractérise par des rendements décroissants. Ainsi son analyse donne des indications sur la taille optimale d’une entreprise : une entreprise tendra à s’agrandir jusqu'à ce que les couts d'organisation de transaction supplémentaires en son sein deviennent égaux au coût de réalisation de cette même transaction par le biais d'un échange de marché, ou aux couts d'organisation dans une autre entreprise.

- L'approfondissement de la théorie des coûts de transaction (Williamson à partir des années 70)

Il va au-delà de Coase puisqu'en plus de l'arbitrage entre le marché la firme, il distingue d'autres formes hybrides de gouvernance.

Les coûts de transaction sont liés à l’existence de comportements opportunistes des agents qui peuvent avoir lieu :

- avant la passation d'un contrat conduisant au problème de sélection adverse

- ou lors de la phase d'exécution du contrat problème de l'aléa moral.

Caractéristiques des transactions :

- La spécificité des actifs échangés

- L’incertitude liée à la transaction (propre à l'environnement au comportement des co contractant)

- la fréquence des transactions unique occasionnelle ou fréquentes.

Les caractéristiques des transactions créant ou non des possibilités de comportement opportuniste, détermine les coûts de transaction et donc le choix d'un mode de gouvernance.

Par exemple quand pour une transaction les agents doivent réaliser des investissements spécifique qui les rendent dépendants les pleins de l'autre. Chaque partie peut alors craindre que l'autre s’approprie le bénéfice de la transaction, qu’il y ait hold-up. C'est dans ce cas que la coordination au sein de la firme sera préférée à la coordination par le marché.

La diversité des transactions explique la variété des structures de gouvernance.

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