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Analyse de situation

Par   •  1 Novembre 2018  •  2 086 Mots (9 Pages)  •  468 Vues

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La patiente revient directement dans le service. Après 4 jours, la VAC doit être refaite au bloc de nouveau. Mais comme la semaine précédente, la patiente qui devait être reprise le matin n'est pas opérée et on communique à l'équipe soignante que ce ne sera pas pour l’après-midi, cette dernière donne alors son plateau de midi à la patiente. A 14h30 le bloc appelle pour dire que finalement on vient chercher la dame pour descendre au bloc... Cette dernière n'étant pas a jeun ne peut pas être opérée. Quand on explique cela à la patiente, celle-ci fond en larme en pensant que c'est de sa faute si elle ne va pas au bloc. L’infirmière et moi-même essayons de la rassurer en lui expliquant qu' elle n'y est pour rien, qu'il y a eu un défaut de communication.

La VAC est reprise au bloc le lendemain. Au moment venu de refaire le pansement, le chirurgien nous dit qu'il sera refait en chambre puisque la cicatrice est maintenant non inflammatoire , le pansement est donc refait en chambre ;Les prélèvements ne révèlent plus que quelques traces du germe.

Au pansement suivant, au vu de la plaie, la décision est prise par le chirurgien de refermer la plaie. Celle-ci retourne par conséquent au bloc pour la fermeture.

Une semaine plus tard la plaie est suintante, fibrineuse, nécrosé par endroit et la patiente recommence à être hyperthermique... 4 Jours s'écoulent sans qu'une décision soit prise par le chirurgien malgré les sollicitations de l'équipe. Les pansements continus d'être refaits touts les deux jours.

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Puis on apprend que de nouveau la patiente doit bénéficier d'une VAC, le chirurgien faisant commander l'équipement à la cadre du service, mais ne prévenant pas la patiente...

L'équipe est donc très mal à l'aise car la patiente se dégrade de plus en plus, tant sue le plan cutanée que psychologique.

La patiente est informé la veille de l’intervention.

A son retour de l’hôpital Sud Mme L était une patiente souriante et autonome, à ce jour la patiente est triste, angoissée, ne se déplace plus sans aide, n'est plus autonome pour ses soins d’hygiène... Elle ne mange plus. Son état se dégrade. Les multiples pansements ont marqué sa peau, elle a maintenant plusieurs dermabrasions sur et sous les seins.

On peut imaginer l’impact psychologique et physique (nombreuses anesthésies) qu'a eu la situation décrite sur cette patiente ...

Je préciserai également que la patiente à perdu 6 kg depuis son retour de l’hôpital Sud.

La famille de la patiente est perdue, en colère, très inquiète pour leur mère qu'elle voit s'affaiblir de jour en jour

QUESTIONNEMENT

Dans cette situation je me suis demandé comment aider au mieux cette patiente et sa famille.

En dehors de la partie médicale, il était important que l'équipe soignante puisse accompagner au mieux Mme L afin d’empêcher la dégradation de sa santé.

Ressenti personnel → On parle souvent de patients avec des syndromes de glissement. Dans cette situation j'ai le sentiment que Mme L en est victime.

La prise en charge de cette patiente est longue et j'ai été mal à l'aise en tant que soignante de voir cette femme se dégrader aussi rapidement, de voir son état psychologique aussi perturbé.

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Pistes de réflexion

Comment limiter le syndrome de glissement de Mme L ?

Selon Bazin N, gériatre :

Le syndrome de glissement est un concept purement français dont la réalité clinique est évidente pour tous les cliniciens proches des sujets âgés. Il survient typiquement chez un sujet âgé, voire très âgé, aux antécédents médicaux chargés et dont l’état somatique déjà précaire a été fragilisé récemment par un épisode somatique aigu dont il se remet à peine. Après souvent un intervalle libre de quelques jours, s’installe rapidement une altération de l’état général majeure avec déshydratation, dénutrition et les troubles biologiques et somatiques.

Mme L ne s'alimentait plus, l'équipe a mis en place une fiche alimentaire.

Une écoute attentive des envies alimentaires de la patiente, la consultation avec une diététicienne pourrait empêcher une dénutrition trop importante, néfaste pour la cicatrisation.

Les apports alimentaires était régulièrement perturbé par le fait de la mise à jeun en prévision du bloc. Une petite collation légère pourrait être proposé à Mme L afin qu'elle continue de s'alimenter.

L'équipe essayait d'être toujours possitive avedc la patiente, l'encourageait à poursuivre ses efforts, lui disait qu'elle était sur la bonne voie. Lors des déplacements tout étaient fait pour faforiser l'autonomie de la patiente.

La famille ne comprend pas ce qu'il se passe est s’inquiète, elle dit être en droit d'être mieux informée. Comment l'équipe doit réagir ?

Il était très difficile pour l'équipe soignante d'informer la famille, puisque elle-même n'avait pas d'informations venant du chirurgien.

L'équipe se trouvait donc en grande difficulté.

Les nombreux coup de téléphone ne faisant que rajouter du flou à la situation.

Toutefois en faisant preuve d'empathie l'équipe pouvait comprendre l'agacement et l'inquiétude de la famille.

Le défaut d'informations et de communication interprofessionel montrent que les soignants n'ont pas toujours fait preuve de respect envers Mme L et sa famille.

Comment rassurer Mme L ?

Face à la détresse de cette patiente, qui souhaitait vraiment rentrer chez elle, nous sommes aller parler avec elle, nous avons put comprendre ce qui l'angoissait : Le temps d'hospitalisation, la cicatrice qui ne se refermait pas, et qui était douloureuse., et ainsi faire preuve d'empathie

Une

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