Peut-on affirmer que l'homme est esclave du déterminisme naturel ou existe-t-il une expérience capable de nous révéler la liberté comme une possibilité foncièrement humaine?
Par Plum05 • 4 Juillet 2018 • 1 432 Mots (6 Pages) • 732 Vues
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Cependant dans cette expérience, notre raison est confrontée à un dilemme. En effet, l’homme par nature aime la vie et peut tout faire pour la conserver. Malgré que le Prince soit au courant de cela, il réclame quand même un faux témoignage sous menace de mort. Dans ce cas, désobéir et affronté le Prince pour ne pas enfreindre la loi morale implique le sacrifice de sa vie pour sauver sa rectitude morale. Kant met dans cette expérience un conflit « intérieur » d’un homme qui est déchiré entre deux exigences, d’un côté la soumission et la peur de mort et de l’autre côté l’exigence rationnelle. Quelle sera la réaction de l’homme dans cette situation ? Affirmera-t-il qu’il est déterminé empiriquement et qu’il est obligé de porter un faux témoignage car il tient à sa vie ? Kant nous répond Non. « Il accordera sans hésiter que celui lui est possible ».
Le possible est ce qui peut être mais ne sera pas nécessairement. Pour qu’il y ait du possible, il faut admettre de l’éventualité. Si l’homme est capable de sacrifier sa vie pour respecter la loi morale, c’est qu’il n’est pas déterminé par les inclinations naturelles. Il peut dont les rejeter. En effet, en suivant sa raison, il prouve qu’il n’est pas asservi au déterminisme naturel, qu’il peut substituer ce dernier par la causalité rationnelle.
Certes nul ne peut affirmer que l’homme en question dans ce texte mettra en œuvre cette liberté. Ce qui est possible par liberté n’est pas ce qui est nécessaire empiriquement .Seul l’acte peut la prouver .Je peux dire que cela est possible, mais je ne jugerais pas ce qui est possible sera effectif.
Il s’ensuit que seule l’expérience morale peut faire penser un homme qu’il n’est pas esclave du déterminisme naturel. L’homme, contrairement à un animal, a la possibilité de se rendre indépendant du déterminisme naturel et ainsi paraitre un homme raisonnable. En effet, contrairement aux autres êtres vivant, l’homme, grâce à nature, peut instituer par sa propre initiative les lois de son monde. Il se représente une loi et lorsqu’il s’y soumet, on peut dire que son vouloir est déterminé par la causalité empirique. Cependant si sa volonté est basée sur le li moral, on ne peut parler de causalité empirique car la loi morale n’est pas la loi régissant les êtres naturels. La loi morale, elle, est tout à fait d’un autre niveau, elle est raisonnable .La bonne volonté n’est pas déterminée par des causes antécédentes, mais elle est plutôt une volonté se déterminant par la loi que lui donne la raison. Il en résulte donc la conclusion suivant : l’homme durant son existence a choix, soit une existence animale déterminée, soit l’existence animale autonome .Il faut donc agir afin de posséder une liberté. Et il parait que cet effort se confond avec l’effort moral. Donc l’homme n’est pas encore ce qu’il peut être .Il trahit sa personnalité qui fait sa dignité, soit sa capacité morale ou liberté .D’où la conclusion du texte « Il juge donc qu'il peut faire une chose, parce qu'il a conscience qu'il doit la faire et il reconnaît ainsi en lui la liberté qui, sans la loi morale, lui serait restée inconnue ».
D’après Kant, la liberté ne fonde pas l’obligation morale. Elle n’est pas une évidence qui nous oblige à en faire bon usage. L’homme fait l’expérience et c’est l’expérience morale qui fonde la liberté. Je me révèle à moi-même que je suis libre en ‘éprouvant obligé. « Tu dois donc tu peux ».
PS : ce message n’est pas à prendre en compte . Monsieur Leervoy ce texte est propre a moi.
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