Les rêveries du promeneur solitaire - Rousseau
Par Ninoka • 14 Novembre 2017 • 2 507 Mots (11 Pages) • 599 Vues
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Phrase 46 : Il comprend que rien ne sert d’argumenter contre une foule, car l’effet de foule prend toujours le dessus. Ils sont tous aveuglés et sourds par l’esprit de société, alors c’est une cause perdue. Rousseau les compare à des êtres mécaniques (robots) qui ne possèdent aucun esprit critique.
Réflexion :
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Phrase 47- 49 : S’apercevant qu’il ne pourrait jamais les comprendre, il cessa d’en tenir compte.
Phrases 50- 56 : Dans ce paragraphe, Rousseau dit que c’est l’intention du geste qui fait le plus mal, que la cause blesse davantage que l’action elle-même. Lorsque l’homme ne trouve pas de coupable, il s’en invente un pour calmer sa peine, mais pas un sage. Ainsi, bien que rousseau ne trouve pas la cause du complot, il a certes mal de ces attaques mais il dit qu’aucun coup n’a affecté son cœur et son âme.
Réflexion : Rousseau se convainc qu’il est seul; que tous les autre êtres sont conditionnés, ils sont enlisés. Ce sont tous des moutons pour lui, des robots. Alors, il n’y a pas besoin d’avoir de causes pour vouloir son mal, ce n’est que l’agissement que de quelques particuliers et le restent de la population les suivent aveuglément. Il se donne raison dans sa paranoïa.
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Phrases 56-59 : il se félicite d’avoir fait ces constats mais qu’il faut creuser plus profondément pour trouver la paix. Qu’il faut passer le mal qu’il nous habite pour vraiment être libre et indifférent.
Phrases 60 à 62 : Discours stoïque : Rousseau reconnaît qu’il n’a aucun contrôle sur les causes et les évènements du complot, alors cela ne sers à rien de s’emporter. Il finit par voir le déroulement comme une fatalité. Le complot faisait partie de sa destinée et qu’il ne fallait pas pousser l’explication plus loin et que résister à sa destinée n’était que perte d’énergie.
Phrase 63 : Même avec cette réalisation, Rousseau est esclave de son amour-propre. Son orgueil et égo avaient pris le contrôle de lui.
Phrases 64-66 : Une fois que la compréhension de l’œuvre de l’amour-propre est faite, il n’a plus raison de craindre de se faire contrôler par lui.
Réflexion : Pourquoi utilise-t-il des arguments stoïques? Pourquoi dit-il qu’il n’est victime que la fatalité? Pour mettre l’accent sur le fait que la seule raison qu’il n’est pas heureux c’est lui. À cause de son amour propre.
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Phrases 67-68 : Il reconnaît qu’il s’est fait contrôlé par son amour-propre.
Phrase 69 : Retour de l’amour de soi.
Phrase 70- 73 : Il dit avoir retrouvé la paix de l’âme et que l’amour-propre est la source de tous les maux et que le remède est la raison.
Phrases 74-75 : Il affirme que tous les offenses, injustices, etc. ne représente rien pour celui qui vit avec l’amour de soi et non l’amour –propre. Ainsi, Rousseau décide de vivre selon l’amour de soi .Donc, il n’y a plus rien et personne qui peuvent l’atteindre.
Réflexion : Il dit qu’il (amour-propre) en avait moins que les autres, mais qu’il en avait encore prodigieusement. Alors qu’est que les autres deviennent? Lui, il est assez sage pour dire qu’il s’était fait contrôlé par son amour-propre et les autres non. Marque la pensée imaginaire de sa supériorité.
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Phrase 76 : Il reconnaît que plus qu’il est en exil, il ne peut disposer des ressources et de l’assistance qu’il aurait de besoin. Accentue sa solitude.
Phrases 78-89: Rousseau décrit sans situation; il est seul, sans ressources. Il n’a aucune correspondance avec la société. Il peut mourir de bien des manières et personne ne le saura. Il voit tout avec indifférence. Que lui importe de vivre ou mourir, d’être en santé ou non, il ne craint plus rien à cause de cette adversité dans laquelle il a dû vivre.
Réflexion : Il prend la peine de décrire sa situation désespérée pour dire que cela ne l’affecte pas finalement. Qu’il en est indifférent. Pourquoi? Pour se donner raison dans sa philosophie. Que le bonheur vient su rapprochement avec la nature et que la société corrompt l’homme.
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Phrase 92 : Cette indifférence le rapproche à sa nature.
Phrases 93-95 : Rousseau vit dans ses propres conditions.
Phrase 96 à 100 : L’amour de soi de Rousseau l’amène à la vie heureuse et douce, car il s’occupe avec des pensées et fantaisie crées de son cœur. Il oublie les hommes et leur traîtrise, leurs faux compliments, leur haine et leur animosité.
Phrase 101 : Il est parvenu a repoussé cet amour-propre à l’aide de grands efforts.
Réflexion :
p.161
Phrases 102 à 108 : Rousseau ne pense plus aux hommes haineux qui lui veulent du mal. Il repousse son amour-propre avec son indifférence quant à son sort et sa réputation.
Phrases 109- 116 : Rousseau admet que lorsqu’il est en contact avec autrui, il ressent des pulsions de son amour-propre, mais aussitôt qu’il se retrouve seul, il peut les chasser. Il est toujours fragile.
Réflexion :
p.162
Phrases 117- 120 : Petite histoire de Rousseau. Il énumère le rapprochement de la nature avec sa joie et son bonheur.
Phrases 121 à 123 : Rousseau fait une distinction entre la solitude physique et mentale. En effet, il ne suffit pas de se retrouver seul physiquement pour parvenir à la sérénité. Lorsque l’amour-propre t’accompagne, il trouve ta paix intérieure en te faisant concentrer sur le monde extérieur haut-lieu de sur toi-même.
Réflexion :
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Phrase 124 à 127 : Pour parvenir à relâcher l’amour-propre, il faut le laisser s’exprimer. Ainsi, il est normal d’avoir une période où la raison ne peut se faire entendre. Tout est passion est émotion. Seulement, il faut contrôler cette période pour éviter tout dégât. Une fois cette période
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