Descartes VS Rousseau
Par Raze • 2 Novembre 2017 • 1 017 Mots (5 Pages) • 2 373 Vues
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La position de Rousseau est différente de celle de Descartes. Rousseau, quant à lui, pense que c’est la perfectibilité qui distingue les êtres humains des autres animaux. La perfectibilité est le fait que l’Homme est changeant et modifiable. Nos expériences, nos connaissances scientifiques et nos mœurs font que les humains changent et se perfectionnent. Se perfectionner peut aller dans les deux sens, il peut être en faveur au développement de l’humain ou au contraire, la perfectibilité peut faire retomber l’humain plus bas que la bête. La vraie différence entre l’Homme et l’animal est la faculté de se perfectionner, mais aussi de régresser. C’est ça la perfectibilité. L’homme, contrairement à l’animal, est capable d’évoluer et de progresser. Au fur et à mesure des générations, la connaissance de l’homme devient de plus en plus grande car l’homme se sert des découvertes des générations antérieures pour aller encore plus loin. La bête n’est pas perfectible. On peut dire qu’elle naît programmée par un code naturel, c’est-à-dire, par un instinct. Elle naît équipée des outils et des savoir-faire lui permettant de s’adapter à la nature. La bête n’a pas besoin d’inventer et elle n’a pas besoin d’apprendre les opérations propres à assurer sa conservation, elle ne fixe pas les règles de sa conduite. ( philolog.fr) L’Homme, quand à lui, naît indéterminé. Il s’adapte face aux situations et il apprend face à celles-ci. Comme Rousseau l’affirme dans son discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes : « Il y a une autre qualité très spécifique qui les distingue , et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation, c’est la faculté de se perfectionner; faculté qui, à l’aide des circonstances développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l’espèce que dans l’individu, au lieu qu’un animal est , au bout de quelques mois, ce qu’il sera toute sa vie, et son espèce, a bout de mille ans, ce qu’elle était la première année de ces mille ans. »
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