Le sentiment de Culpabilité Chez Nietzsche
Par Stella0400 • 8 Novembre 2018 • 5 633 Mots (23 Pages) • 586 Vues
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Qu’en est-il des valeurs morales du pt de vue de la vie qui devient pt de vue à partir duquel valeurs snt évaluées, l’enjeu étant de savoir si la vie s’y dévalue & s’auto-déprécie ou au contraire s’y affirme ? S’il s’avère que ce qui est appelé « bon » est mauvais pr l’h & si par csqt critique des valeurs les suppriment, qu’adviendra-t-il de l’h ds 1 monde désormais sans valeur ? Cmt va-t-il s’orienter ? Mais peut-ê le péril n’est-il pas si grd, en tt cas pas si important que le danger que représente la morale. Si morale dissimule entreprise de dénigremt & de négat° de la vie, cela signifie qu’elle œuvre sournoisemt au déclin de l’h & à son évolut° vers des formes de vie de + en + diminuées. A l’inverse, mener à son terme critique des valeurs morales, c’est œuvrer à la libé de l’h & de l’avenir. Le « poison » de la morale évacuée, l’horizon s’éclaircit : l’h peut à nv inventer l’h.
La généalogie de la morale va découvrir le ressentimt au cœur de la psycho du christianisme (N se revendique cô le 1er psychologue du christianisme) & dépister volonté de néant qui l’anime.
1ère dissertation : montre christianisme est morale des esclaves & n’a pr adepte que des faibles nourris de tromperie, de bassesse & de soumiss° : « cette officine où l’on fabrique l’idéal (…) sent le mensonge à plein nez ».
2nde dissertation : montre que l’h de la mauvaise csce a crée Dieu & l’obligat° envers Dieu pr se torturer sans fin en retournant ctre lui-mm ses pulsions de cruauté. Alors, la terre est devenue « 1 asile d’aliénés ».
3ème dissertation : dénonce l’idéal ascétique sous la figure du prêtre qui « tt en calmant la blessure, empoisonne aussi la blessure ». Il console ms étouffe la vie & n’est que volonté de néant. Le prêtre présente l’existence cô pécheresse, il consacre sa vie à convaincre l’ind que son existence entière est pêché.
B) La première dissertation : la morale des esclaves ou le ressentiment.
N dénonce la morale chrétienne cô 1 instinct de décadence, cô 1 façon de se venger pr les épuisés & les déshérités. La « morale des faibles », la « morale des esclaves » ajd l’a emporté. Le titre de la généalogie de la morale indique d’emblée la volonté nietzschéenne de revenir à la source des valeurs morales afin de souligner le renversemt que valeurs ont subies sous l’influence tenace des faibles rusés. Cette morale qui partt triomphe marque le triomphe de la plèbe & est assimilable à 1 intoxicat°, 1 empoisonnemt. « Le déclin des valeurs aristos consacre la victoire de l’instinct de troupeau ». Les esclaves ont renversé les valeurs des maîtres (le noble, le puissant, l’h de distinct°, l’h supérieur qui correspond aux races audacieuses, téméraires, guerrières, voire impitoyable & cruelle). A l’origine du renversemt des valeurs aristos, il y a la haine des faibles, des miséreux, des pauvres, de tt ce qui est vil, bas, mesquin, vulgaire qui travaille sournoisemt ctre la vie. Les misérables (qu’attirera le prêtre) snt ds 1 moindre état de résistance physiologique, des « malvenus », des « vaincus ». La foi est pr les faibles 1 consolat° de ne pas ê les forts qu’ils envient. « C’est la crainte qu’inspire le type supérieur qui amena à « vouloir, à élever, à obtenir enfin le type opposé : l’h animal domestique, animal grégaire, animal malade : le chrétien » (l’Antéchrist). Las de vivre, les chrétiens ne condamnent la vie qu’en temps qu’elle-mm, impitoyablemt les condamne. Le faible condamne la vie pcq cette vie misérable il ne la supporte pas, pcqu’il en souffre. C’est dc l’insatisfact° & nn « 1 plénitude de vie » qui engendre sa morale. Ces faibles ont opéré la « transmutat° des valeurs » en fabriquant ds l’illus° & le mensonge de nvlles vertus : l’impuissance devient bonté, la soumiss° devient obéissance, la lâcheté devient patience ms aussi le thème de Dieu justifié, récompensant les faibles ds l’au-delà & les vengeant des forts. Ainsi mm si le faible ne peut pas se venger lui-mm, il imagine un D tt puissant qui finira par le venger le jour du Jugement dernier. Fabricat° mensongère d’1 idéal ds le thème de la vie éternelle qui vient achever le dispositif moral engendré par ressentimt : la vie éternelle doit dédommager les faibles d’1 existence misérable, c-à-d impuissante. La vie éternelle ou le paradis est à penser cô règne des faibles, c-à-d triomphe final des impuissants. Paradis & enfer achèvent transmutat° des valeurs, bons snt punis d’ê ce qu’ils snt. Faibles snt récompensés d’ê ce qu’ils snt, c-à-d impuissants, cette impuissance étant transformé en vertu (cô si était 1 choix) & le paradis en récompense de cette vertu. La vie éternelle est bien le triomphe final des esclaves & la forme ultime & définitive de la vengeance ctre les forts.
Pitié : christianisme ne vise qu’à apaiser nerfs malades, il est tt pétri de compass°. Or, loin d’ê 1 vertu, la compass° pr ceux qui souffrent constitue ce que N appelle la « praxis du nihilisme » : nihilisme mis à l’œuvre concrètement. Pitié est aux yeux de N « l’abominat° de la désolat° », « le commencement de la fin », « le grd agent de dégénérescence vitale & de déclin ». Qu’est-ce qui est + nuisible que n’importe quel vis ? La pitié qu’éprouve l’act° pr les déclassés & les faibles : le christianisme. « Périssent les faibles & les ratés ! Et qu’on les aide encore à disparaître ! La pitié est 1 symptôme de faiblesse, csqce de la honteuse efféminisation sentimentale d’ajd ». Or la vertu doit ê viril. « Il n’y a que chez les anémiques, les goûteux & les diabétiques que la compass° peut passer pr 1 vertu ». La pitié dénie à l’h tte grandeur, tte capacité à supporter le souffrance, elle ne saurait dc convenir aux âmes fortes, nobles & bien faites. Elle est de la « morale des esclaves », nn de la « morale des maîtres ». Le sentimt de la pitié exprime 1 « mépris de soi ». La pitié va ctre la vie ouisque la dureté & mm la cruauté snt des moyens nats de défense qu’emploie la vie. Or, la seule chose qu’il vaille, c’est la vie, la puissance inhérente de la vie. C’est au déploiemt de la vie que se mesure la valeur des choses.
N s’inspirant de Darwin voit ds la pitié 1 obstacle apporté au bienfait de la sélect° nat qui, sans elle, éliminerait les faibles & les mal-conformés. « La pitié contrarie la loi de l’évolut° qui est celle de la sélect°, elle comprend
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