Les martyrs selon Nietzsche
Par Raze • 9 Avril 2018 • 1 059 Mots (5 Pages) • 718 Vues
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Pour continuer , ce n'est pas étant martyr que nous faisons preuve de modestie, mais en avançant dans les « choses de l’esprit »(l,8).C'est à dire que plus on avance dans ce qui relève du savoir et de la connaissance, autrement dit plus on en acquiert plus on acquiert « l'absence de prétentions »(l,8) qui mène à la vérité. Donc c'est en reconnaissant grâce à notre réflexion et notre raison que nous ne connaissons pas tout sur tout ou autrement dit qu'il nous reste encore plusieurs « chose de l'esprit »(l,8) à découvrir que nous atteignons un peu plus la modestie. Comme le dit l'auteur, la modestie est reconnaître que nous somme « compétents dans trois ou quatre domaines »(l,9) donc spécialisé dans peu de domaine car la spécialisation est contraire à ce qui touche à tout. Et donc avouer que pour le reste où ne nous somme pas spécialisé nous demeure inconnu se rapproche de la modestie. Les martyrs n'ont alors, selon la thèse soutenue par l'auteur, aucun lien avec la vérité et le fait de prétendre la posséder montre une absence de modestie. Les martyrs sont assimilés selon l'auteur au malheur puisqu'ils en furent l'objet dans l'histoire. Mais le grand malheur pour l'auteur est que les martyrs ont séduit, même celles qui ne l'étaient pas. Le texte montre que ce qui séduit chez les martyrs est la cause pour laquelle ils agissent et acceptent la mort, l'auteur écrit : « une cause pour laquelle un homme accepte la mort doit bien avoir quelque chose pour elle »(l,12). Autrement dit les personnes séduite le sont grâce à la cause puisque si une personne est prête à mourir pour prouver à son Dieu sa fidélité c'est qu'au final cette cause doit avoir un avantage. Seulement pour l'auteur cette cause que l'on pense être justifiée et admise voir honorable à freiner explicitement « l’examen, l'esprit critique, la prudence intellectuelle »(l,14) qui n'est autre que la méfiance. De plus le malheur assimilé aux martyrs est encore d'actualité de nos jours puisque comme il est dit dans le texte il suffit « d'un certaine cruauté dans la persécution »(l,16) c'est à dire d'un sorte d'intensité dans la manière de se faire souffrir avec acharnement une personne. Rien que cela peut faire parler d'une secte qui demeurait jusqu'ici inconnue et ainsi lui donner une réputation qui lui serait favorable. L'auteur insiste sur le fait que cette réputation est dû à l'acceptation de la mort pour une cause qui est pour eux honorable. Ce la donne cependant pas une valeur supérieur à cette vie.
En conclusion, ces persécutions, selon l'auteur, ont donné à la cause autre que la leur, l'aspect de la dignité. Ce texte de Nietzsche nous a fait nous demander à quoi sont assimilés les martyrs puisqu'ils ne le sont pas à la vérité. La thèse de l'auteur démontre qu'aucun lien n'existe entre les martyrs et la vérité, ce la nous prouve que les martyrs sont l'objet du malheur par rapport à la religion.
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